Dimanche 22 septembre : une matinée pour nettoyer la ville collectivement  

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Ce dimanche 22 septembre, de 9h à 13h, la Ville de Mulhouse s’associe à la Journée mondiale de nettoyage de la planète. Au programme : une matinée de nettoyage pour tous, du centre-ville élargi au secteur Franklin-Fridolin.  

« Une matinée pour tout nettoyer ! » C’est le mot d’ordre de l’opération « Ensemble on nettoie – World Clean Up Day à Mulhouse » qui se tiendra, ce dimanche 22 septembre de 9h à 13h, sur le périmètre du centre-ville élargi à Franklin-Fridolin. Copilotée par le service Proximité et l’Agence de la participation citoyenne, cette manifestation a pour but d’inciter les habitants à se retrousser les manches collectivement, pour ramasser les déchets et préserver l’espace urbain. Une occasion aussi de promouvoir le tri, le recyclage et le réemploi.

Rencontrer les services et associations

À cette occasion, un mini-village sera installé rue Pierre et Marie Curie, qui sera, en partie, fermée à la circulation. Sur les stands, les habitants pourront rencontrer et échanger avec les différents services de la Ville, de m2A et du Sivom Mulhouse Sud Alsace, ainsi qu’avec les associations et professionnels présents : Proximité, Propreté urbaine, Nature et espaces verts, Hygiène et médiation, Brigadiers du tri et de la propreté, Participation citoyenne, Sivom, Relais Est, Les Insatiables…

La Ville a décidé de donner à cette opération une dimension sociale et solidaire : chaque kilo de déchet collecté génèrera un don d’un euro (avec un plancher à 1 000 euros et un plafond à 3 000 euros), financé par l’Agence de la participation citoyenne. Trois Groupements d’entraide mutuelle (GEM) en seront les bénéficiaires : la Maison de l’autisme, la Navette et les Ailes de l’espoir.

+ d’infos : mulhousecestvous.fr

Bébés otaries et bœufs musqués : des naissances exceptionnelles au Zoo

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Deux otaries de Patagonie et deux bœufs musqués sont nés, cet été, au Parc zoologique et botanique de Mulhouse. Déjà visibles par les visiteurs, dans le magnifique décor automnal du Parc, l’arrivée de ces animaux rares traduit le travail réalisé par les équipes du Zoo, pôle européen de conservation des espèces et de connaissances.

Ils ont pointé le bout de leur museau en juin et en juillet : deux otaries de Patagonie et deux bœufs musqués sont nés au Parc zoologique et botanique de Mulhouse. Des naissances estivales exceptionnelles, pour des espèces menacées ou en déclin, « qui montrent le travail réalisé par les soigneurs et toute les équipes du Parc zoologique et botanique, souligne Roland Onimus, vice-président délégué au Tourisme de m2A, qui assure la gestion du Zoo. Le Parc est une référence internationale de conservation des espèces et de connaissances, ces naissances le démontrent encore. »

Deux bébés otaries à crinière de Patagonie

Catherine Kohler

Nés les 12 et 15 juillet, deux bébés otaries à crinière de Patagonie sont venus rejoindre les quatre otaries déjà présentes dans le bassin du Parc : une femelle nommée Eden et un mâle baptisé Machu. Le mâle Bowie, né en 2016, est le père de ces deux bébés qu’il a eu avec deux femelles, Lola et Ava. Nina, née en 2022, complète la tribu des otaries du Zoo de Mulhouse, qui se porte bien et s’entend à merveille.

« Les bébés jouent ensemble, avec leurs parents, avec leur grande sœur, il y a une vraie dynamique de groupe, salue le vétérinaire et directeur du Zoo par intérim Benoît Quintard. Ces naissances sont importantes pour la dynamique sociale et le bien-être global des animaux, ainsi que pour la préservation de l’espèce, qui n’est pas menacée mais en déclin, en raison de la surpêche et des maladies comme l’influenza aviaire. » En 2024, seules six naissances d’otaries de Patagonie ont été enregistrées dans les parcs zoologique européens, en comptant les deux bébés mulhousiens.

Deux bébés bœufs musqués

Catherine Kohler

Sur les hauteurs du Parc, deux bœufs musqués sont, eux, nés les 7 et 26 juin : un mâle nommé Einar et une femelle baptisée Malka. Là aussi, le père Samson, a eu ces petits avec deux femelles : Hella et Merle. Le Parc mulhousien est le seul parc français à accueillir cette espèce, dont le milieu naturel est la toundra arctique, au nord du Canada et du Groenland. « Cette espèce, assez fragile et sensible notamment à l’humidité, est un emblème du Grand Nord, explique Benoît Quintard. Elle nous permet de sensibiliser les visiteurs au changement climatique, qui impacte fortement les régions arctiques. »

L’automne, une saison idéale pour visiter le Parc

Archives – Thomas Itty

En pleine forme et déjà visibles par les visiteurs, ces nouveaux habitants du Parc viennent s’ajouter aux autres bébés nés durant l’été, comme des petits flamands roses, des tortues cistudes d’Europe ou encore des saïmiris… Côté fréquentation, le Zoo, qui a accueilli plus de 295 000 visiteurs en 2023, connaît une hausse de visiteurs de +10% depuis le début de l’année, malgré un début d’été perturbé par une météo capricieuse. Avec ses belles couleurs automnales, ses dahlias en fleur et des températures clémentes qui plaisent aux animaux, l’automne qui démarre s’annonce comme la saison idéale pour venir découvrir les nouveaux bébés du Parc. Des animations, comme un mapping nocturne présenté dans le cadre des Nuits de l’étrange, fin octobre, et des rendez-vous animaliers quotidiens font vivre le Zoo, alors que le très attendu nouvel espace Horizon Afrique devrait ouvrir ses portes en juin 2025.

Parc zoologique et botanique de Mulhouse, ouvert tous les jours de 9h à 18h en septembre. + d’infos sur www.zoo-mulhouse.com

Voir notre vidéo 

Soirée électro à la tour du Bollwerk, Journées du patrimoine… Ce week-end, on sort à Mulhouse !

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Lancement de l’évènement « Mulhouse 800 ans d’histoires » avec le plein d’animations, Journées européennes du patrimoine, Salon du modélisme à la Cité du train, premier concert de la saison au Noumatrouff, Portes ouvertes et bal masqué à Motoco… Un très beau programme de sorties, ce week-end à Mulhouse !

C’est parti pour « Mulhouse 800 ans d’histoires » !

Catherine Kohler

Célébrant les 800 ans de la construction des remparts de la ville, l’évènement « Mulhouse 800 ans d’histoires », qui va animer la ville jusqu’en septembre 2025, démarre ce week-end, à l’occasion des Journées du patrimoine (lire ci-dessous). Parmi le riche programme de ce week-end, le chemin de ronde de la Cour des Chaînes, l’un des rares vestiges de la ville médiévale, sera exceptionnellement ouvert aux visiteurs, alors que la tour du Bollwerk, vestige des fortifications, sera mise en lumière et accueillera, à son pied, une soirée electro, le samedi 21 septembre. A près de 100 mètres du sol, au sommet de la Tour de l’Europe, un train miniature muni d’une caméra embarquée va dévoiler Mulhouse, tout au long d’un direct de 24h à suivre en ligne. De nombreuses visites commentées de lieux mulhousiens emblématiques, un jeu géolocalisé, la reconstitution de la ville médiévale en Kapla® ou encore le dévoilement d’une map de Mulhouse sur Minecraft complètent le programme…

Tout au long du week-end, divers lieux. Gratuit. Lire notre article. + d’infos et programme complet : mulhouse800ans.fr

Découvrir la richesse du patrimoine mulhousien avec les Journées du patrimoine

Catherine Kohler

Autour du patrimoine « des itinéraires, des réseaux et des connexions », les 41e Journées du patrimoine se déclinent, samedi 21 et dimanche 22 septembre, à Mulhouse avec de multiples propositions. Des visites commentées du théâtre de la Sinne, de la chapelle Saint-Jean, de la Tour de l’Europe, de la gare, de La Filature, de la Maison de la région, de la Cité cheminote, des Archives municipales, de la bibliothèque Grand’rue ou encore du cimetière central sont au programme. Les lieux du sport mulhousien ou encore l’atelier de restauration du Musée de l’auto se dévoilent également, alors que des ateliers, expositions et autres jeux de piste sont proposés dans les musées mulhousiens et dans les structures participantes.

Tout au long du week-end, divers lieux. Gratuit. Réservation nécessaire pour certains évènements. + d’infos et programme complet

Le Salon du modélisme à la Cité du train

Catherine Kohler

Pour sa 16e édition, le Salon du modélisme invite à se plonger dans des réseaux ferroviaires miniatures, maquettes et modèle réduits d’une grande qualité et d’une grande diversité. Organisé en partenariat avec l’association Ramcas, le Salon accueille aussi une exposition de jouets Playmobil®, encore plus riche que l’année passée. Des ateliers et une bourse d’échange complètent le programme de ce riche week-end à la Cité du train, qui propose aussi des visites guidées, des démonstrations et des animations dans le cadre des Journées du Patrimoine.

Samedi 21 et dimanche 22 septembre de 10h à 18h à la Cité du train. + d’infos : www.citedutrain.com

Le retour des concerts au Noumatrouff avec Resolve

Pour son premier concert de la saison, Le Noumatrouff accueille Resolve, l’une des étoiles montantes du metalcore français. Passé notamment par le Hellfest, le Resurection Fest ou encore le Motocultor, Resolve a également tourné avec Landmvrks et While She Sleeps et va enflammer la scène du Noumatrouff. En première partie, le groupe français A Bitter End fera entendre son métal moderne mâtiné d’électro.

Samedi 21 septembre à 20h au Noumatrouff. + d’infos et réservations : noumatrouff.soticket.net

Portes ouvertes et bal masqué à Motoco

Guillaume Rudin

Motoco fait la fête ce week-end ! Tous les artistes installés dans cet inclassable lieu créatif et festif ouvrent leurs ateliers au public, samedi 21 et dimanche 22, avec des animations, des performances et des surprises… L’occasion de découvrir la grande diversité des artistes présents et leurs créations, mais aussi de participer au Bal masqué, organisé samedi soir, autour de la thématique Outer Space.

Samedi 21 de 14h à 19h et dimanche 22 septembre de 11h à 18h à Motoco. Bal masqué, samedi 21 septembre de 21h à 2h. Gratuit. + d’infos : www.motoco.fr

La sortie en + : la journée mondiale de nettoyage de la planète, dimanche 22 septembre

Les 30 ans du Relais Est : « Plus on réemploie, plus on crée des emplois ! »

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Célébrant ses 30 ans en 2024, le Relais Est est un acteur majeur de l’économie sociale et solidaire, collectant, triant et valorisant les textiles de seconde main en Alsace et en Franche-Comté. Solidement implantée à Mulhouse, avec 60 bornes de collecte et la friperie Le Léopard, cette société coopérative et participative emploie 200 salariés, dont 40% en insertion.

« Quand on pense au Relais Est, on pense naturellement à nos bornes de collecte, mais, souvent, on ne sait pas tout ce qui se cache derrière, et notamment que 200 personnes y travaillent ! » Pour Floriane Kling, responsable communication du Relais Est, comme pour l’ensemble des salariés de cette SCOP (Société coopérative et participative), soit une société qui appartient à ses salariés, les missions de réduction des déchets textiles et de création d’emplois du Relais Est méritent d’être mis en pleine lumière.

Créé en 1994, à Mulhouse, le Relais Est fait partie du mouvement Emmaüs, comme les autres Relais français, qui forment un réseau d’entreprises indépendantes, dédié à l’économie sociale et solidaire. Installé à Wittenheim depuis 2001, le Relais Est collecte et trie, chaque année, 7 300 tonnes de vêtements, chaussures, linge de maison et petite maroquinerie. Près de 1 650 bornes de collecte sont ainsi implantées dans 740 communes en Alsace et dans le nord de la Franche-Comté, avec notamment 60 bornes à Mulhouse.

Des textiles réemployés ou recyclés

Catherine Kohler

Devant respecter certaines consignes (lire ci-dessous), les dons ainsi déposés sont ensuite récoltés par les salariés du Relais Est. Ils rejoignent alors l’impressionnant centre de tri de Wittenheim, où ils sont triés, à la main, par des équipes qui s’affairent devant des tapis roulants et déposent chaque vêtement, chaussures ou linges dans les box correspondants. « Le tri est entièrement fait à la main, car l’objectif premier est la création et la préservation des emplois, souligne Floriane Kling. Chez nous, plus on réemploie, plus on crée des emplois, notamment en insertion, pour aider les gens éloignés du monde du travail. »

Evitant aux vêtements de finir à la poubelle et la multiplication des déchets, le réemploi concerne 58% des textiles collectés par le Relais Est. 30% des vêtements collectés sont, eux, recyclés en chiffons ou en isolant, 10% en combustible solide de récupération et seulement 2% terminent en déchets. Une bonne partie des vêtements, chaussures et textiles réemployés se retrouvent dans les 13 boutiques solidaires du Relais Est : les magasins Label Fripe ou les friperies Le Léopard, dont celle de Mulhouse au 5, rue de la Meurthe. « Nos boutiques, qui proposent des tarifs doux, sont essentielles pour faire vivre le Relais Est. Nous proposons aussi de la vente en ligne, sur www.label-emmaus.co, pour les plus belles pièces et pour les articles upcyclés de notre collection Les Surcyclés du Léopard. »

Une collection d’upcycling et des chiffons industriels

Catherine Kohler

Ne se contentant pas de trier et de revendre les pièces collectées, le Relais Est a, en effet, développé sa propre gamme de vêtements upcyclés, soit des vêtements de seconde main transformés, qu’on retrouve à la vente, en ligne, et dans ses boutiques. Depuis peu, une blanchisserie, des couturières et un cordonnier s’affairent également pour améliorer et transformer les vêtements récupérés, permettant d’augmenter la part des vêtements réemployés. Une partie des textiles collectés est aussi destinée à l’export, en direction de centre de tri en Afrique, qui sont audités par un organisme qui en vérifie la plus-value environnementale, économique et sociale.

Catherine Kohler

Cherchant à valoriser un maximum de textiles, le Relais Est produit, chaque année, 120 tonnes de chiffons industriels de qualité, à destination d’entreprises comme l’EuroAirport, Soléa, Mader, DS Smith ou Arcelor Mittal… Récemment labellisés « Fabriqués en Alsace », comme la collection des Surcyclés du Léopard, ces chiffons sont produits à partir de textiles en coton qui ne peuvent pas être réutilisés en l’état. Invitant les curieux à venir visiter son centre de tri (par groupes, sur réservation), le Relais Est est la seule société à assurer la chaîne complète de la collecte, du tri et de la revente de textile, en Alsace.

+ d’infos : www.relaisest.org

Comment (bien) donner ses vêtements, textiles et chaussures

Le Relais Est collecte, dans ses bornes ou directement dans ses boutiques, des vêtements propres et secs, des chaussures liées par paire, de la petite maroquinerie et du linge de maison. Ces dons doivent être mis dans des sacs fermés, de 30 litres maximum. Rien d’autre ne doit être déposé dans les bacs de collecte.

+ d’infos : www.relaisest.org

De la réouverture du Club 1900 aux livraisons des marchandises… La rentrée du commerce

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Ouvertures d’enseignes, bilan estival, livraisons au centre-ville… C’était matinée de rentrée pour l’Atelier du commerce, piloté par la Ville, ce mardi matin.   

Ouvertures et chuchotements…

Le Club 1900 : dans un mois ! Annoncée sur les réseaux sociaux, la réouverture du Club 1900 va devenir réalité, au 4 rue du Mittelbach, dans environ un mois. « Nous avons enlevé 15 tonnes de gravats, tout a été refait. Nous pensions ouvrir avant, il nous aura fallu finalement un an de travaux, explique Joan Robin, l’un des repreneurs, aux côtés de Damien Barré et de Maxime Potelon, qui officient déjà aux manettes du complexe nocturne Le Phare, à Altkirch. Le Club 1900, nouvelle formule, s’adressera aux plus de 25 ans et la musique distillée devrait sentir bon les années 1990 et 2000.

Capon Home decor poursuit sa route. Installé au 42, avenue Kennedy, le magasin Capon décoration poursuit sa route, tracée depuis 1984, dans le domaine de la tapisserie-décoration. « Nous avons élargi nos gammes de produits, nous proposons désormais aussi de la peinture. Nous sommes positionnés sur tout ce qui touche à la décoration du second œuvre, avec des produits « Made in Alsace » », résume Marie-Céline Vogt, la co-gérante.

Marc-Antoine Vallori Pas moins de trois ouvertures, rue des Boulangers.

Mixologie. Les amateurs de cocktails du Cuba bar (5, rue des Bons Enfants) l’ont repéré depuis longtemps. S’il officie derrière le comptoir, Théo Villars vient aussi de terminer à la deuxième place du concours de mixologie (oui, c’est le terme exact !) 2024 de l’UMIH68, comprenez l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie. « Ça fait plaisir, c’est certain. L’année prochaine, je vise le championnat de France ! », confie le spécialiste des cocktails.

Weackers : après Colmar, Mulhouse. Sneakers, prêt à porter, streetwear, vintage… Voilà ce que propose l’enseigne Weackers, déjà implantée à Colmar, et nouvellement installée au 35, rue des Tanneurs, sous l’impulsion du duo Damien Bentzinger et Chloé Nissle.

La boulangerie Dirringer au Pop-up store. Déjà solidement ancrée rue Franklin et avenue d’Altkirch, la boulangerie-pâtisserie Dirringer investit le Pop-up store (1, rue du Marché), jusqu’au 1er novembre. « L’occasion de tester le marché du centre-ville mulhousien », explique Guillaume Dirringer, qui annonce, pour cette fin d’année, une ouverture au 40, rue des Boulangers.

The place to be ? La rue des Boulangers serait-elle The place to be du moment ? En plus de l’installation de la boulangerie Dirringer (lire ci-dessus), le numéro 35 accueille Orna, concept store proposant des objets autour de la spiritualité et du bien-être. Le 27 septembre, le spécialiste des ustensiles de cuisine Culinarion ouvrira ses portes au 28, rue des Boulangers.

Bilan estival

Catherine Kohler Le Bal des années 80 a attiré 4 000 personnes au parc Salvator.

Animations. Difficile de tirer un bilan estival exhaustif, mais la tendance, aux dires des participants à l’Atelier du commerce, est globalement positive. À commencer par Sophie Julien, la directrice de l’association commerçante des Vitrines de Mulhouse, qui est revenue sur les animations qui ont rythmé la vie du centre-ville : « La braderie a vraiment drainé du monde et a fait très bien travailler les commerçants sédentaires, l’opération Coup de balai sur les soldes a permis aux enseignes de déstocker et aux clients de faire de bonnes affaires, Mulhouse Plage a représenté une belle expérience avec, chaque mardi, des commerçants mis à l’honneur, le Bal des années 80 a enfin bénéficié d’une météo clémente, avec 4 000 personnes à l’unisson au parc Salvator… ». La directrice des Vitrines a décerné une mention spéciale à l’opération « Rentrée scolaire », du 28 août dernier « une super journée d’animations, en lien avec la Ville », qui s’est soldée par 140 chèques cadeaux de 10 euros écoulés, 1 000 cadeaux gagnés lors d’une tombola (trousses, feutres, crayons de couleurs, chèques cadeaux…) et cinq grands gagnants tirés au sort et réunis, lundi dernier, chez Rougié et Plé, à l’Espace Réunion à Mulhouse, pour une cérémonie.

Ressenti. Du côté des commerçants présents à l’Atelier de ce mardi, le bilan est aussi positif. « La fréquentation est là quand il fait beau, nous avons eu beaucoup de touristes étrangers, cet été. Par-contre la période des soldes s’essouffle très clairement, souligne Mathilde Wiss de la boutique de prêt-à-porter Peonies. La rentrée est, elle, pour le moment, timide. » Pour Olivier Huyette, gérant de l’enseigne de déco Butlers, le bilan est plus contrasté, même s’il relève plus d’une problématique structurelle que conjoncturelle. « En quittant la rue du Sauvage pour nous installer dans La Galerie, nous avons perdu le flux de passants et nous ne faisons pas de soldes. Notre chiffre d’affaires est donc en baisse. Nous attendons, avec impatience, la période de Noël, très importante pour nous. » Et le gérant de Butlers d’annoncer l’ouverture, pour la période du Marché de Noël, de l’enseigne La Chaise Longue (idées cadeaux et objets déco) dans la cellule voisine vide de La Galerie.

Expérience. « Vous êtes des entrepreneurs, vous cherchez à vous développer, vous vous adaptez à la conjoncture. Les gens qui viennent au centre-ville ne cherchent pas uniquement à consommer, mais à vivre une expérience. Le commerce est vivant ! », a commenté Philippe Trimaille, adjoint au maire délégué au Commerce et aux manettes de l’Atelier du commerce. L’occasion toute trouvée pour Sophie Julien de présenter une grande conférence consacrée à « Préparer aujourd’hui le commerce de demain » avec David Lestoux, qui se tiendra le 3 octobre à 19h15 à la Cité du train (réservation obligatoire par mail : sophie@vitrinesdemulhouse.com)

Livraisons des commerces : vers le zéro carbone

Marc-Antoine Vallori Les livraisons des marchandises au centre-ville sont au cœur des réflexions.

Le sujet s’était déjà invité à l’un ou l’autre Atelier du commerce, il est revenu sur la table, ce mardi matin : le développement d’un service de logistique urbaine, « visant à terme le zéro carbone », comme l’a rappelé Philippe Trimaille, est sur les rails à Mulhouse. L’équation est claire : chercher l’équilibre pour faire perdurer l’activité de livraison des enseignes, en trouvant des moyens qui génèrent moins de pollution réelle, comme sonore, et ainsi participer à l’apaisement du centre-ville et à son attractivité. C’est dans cet esprit qu’une charte de logistique urbaine, confiée par la Ville au bureau d’études spécialisé en logistique urbaine Logicités, est en en préparation. Elle s’appuie sur un diagnostic, mené l’an passé. Et que dit-il dans ses grandes lignes ? « L’objectif est de proposer des offres et services logistiques pour soutenir les commerçants de proximité, multiplier la multimodalité en intégrant le transport fluvial et cyclo-logistique, simplifier et adapter la réglementation, faciliter les conditions de livraison (…) », énumèrent Céline Guilloit et Karine Weber du cabinet Logicités. Amenés à participer à un premier atelier ce mardi matin, les commerçants seront appelés à participer à des ateliers de concertation sur le sujet, en octobre et novembre, dans l’objectif de « coconstruire un plan d’actions », qui débouchera, concrètement, sur la signature d’une charte commune au printemps 2025.

Nouvelle saison et nouvelle équipe à l’Université populaire

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« Épanouissez-vous ! » C’est le mot d’ordre de l’Université populaire du Rhin, qui entame sa 61e saison, toujours sous le signe de la découverte et des savoirs au sens large.

C’est la rentrée, vous avez décidé de prendre des cours de peinture, de vous mettre à la danse africaine, de vous initier à l’informatique, ou d’apprendre le japonais ? Bonne nouvelle, l’Université populaire (UP) du Rhin vient de lancer sa saison, avec un choix pléthorique d’activités, dans des domaines allant de l’apprentissage des langues aux loisirs, en passant par le développement personnel, le sport et le bien-être. « Cette saison, nous allons nous concentrer sur les points forts de l’UP, explique son nouveau directeur, Olivier Iannone (voir encadré), à la tête d’une nouvelle équipe de trois personnes. Les cours de langue représentent un bon quart de notre activité, avec la possibilité d’apprendre 11 langues, à tous niveaux. Un autre point d’ancrage concerne le sport, le bien-être et la santé, alors que l’offre de développement personnel fonctionne très bien, tout comme les loisirs créatifs. »

Un programme en ligne

De Saint-Louis à Saverne, l’UP du Rhin propose quelque 600 activités, formations et conférences, sur ses 17 sites en Alsace. Un programme complet qui est amené à évoluer et que l’on retrouve désormais uniquement sur Internet. « C’est la grande nouveauté de cette année, le programme n’est plus figé dans un gros catalogue, confie Olivier Iannone. Pour une question de transition écologique, mais aussi parce que le programme se doit d’être évolutif, l’UP doit entrer dans l’ère de la nouveauté permanente ! Avant, lorsque l’on avait des propositions d’interventions intéressantes, on les mettait de côté pour l’année suivante, désormais on peut les intégrer en cours de saison. Le programme est en ligne, mais il est également possible de se renseigner lors de nos permanences, sur place, ou par téléphone. »

Nouvelles activités et cure de jouvence

Et des nouvelles activités, il y en a à la pelle, en ce début de saison ! « Nous avons lancé un cours de conversation en anglais, du modelage et de la sculpture, de l’aquarelle, de la création poétique, de la psycho généalogie, de l’astrologie, des cours de photographie, ou encore du bridge », détaille le directeur, qui souhaite aussi développer la programmation de l’association, en direction des jeunes.  « Cette année, 35% des inscrits sont de nouveaux adhérents, nous avons une clientèle âgée mais qui se renouvelle, poursuit Olivier Iannone. La curiosité n’a pas d’âge et on doit faire connaître l’UP à un public plus jeune. Pour ce faire, nous devons proposer des activités adaptées. Une des pistes est d’explorer la culture asiatique, d’ailleurs nos cours de japonais et de coréen fonctionnent déjà très bien ! » Enthousiaste, la petite équipe de l’Université populaire va également développer sa communication sur les réseaux sociaux, tout en maintenant l’esprit originel de la structure : permettre au plus grand nombre de personnes d’acquérir des savoirs, tout en s’épanouissant.

+ d’infos sur www.universitepopulaire.fr et au 03 89 46 48 48

Olivier Iannone, nouveau directeur de l’UP

Christophe Schmitt

Olivier Iannone a pris ses fonctions de directeur de l’Université populaire du Rhin le 19 août dernier, succédant à Sandra Filleule. Le Mulhousien a été chargé de la communication et de la pédagogie au sein de l’association Musées Mulhouse Sud Alsace, de 1995 à 2003, avant d’en prendre la direction, jusqu’à sa dissolution, en 2023. Notamment à l’origine de la création de la Nuit des mystères, il est désormais à la tête d’une équipe de trois personnes, avec deux chargées de mission, Estelle Prohouly et Nathalie Antoine.

Parc Expo : la nouvelle halle de 3 000 m² inaugurée

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Le Parc Expo peut désormais voir plus grand et plus haut avec une nouvelle halle de 3 000 m², inaugurée jeudi soir, après deux ans de travaux.  

On la voit de loin – et notamment en empruntant l’autoroute A36 – avec son totem de 25 mètres de haut… Après deux ans de chantier, la nouvelle halle du Parc Expo a été inaugurée, jeudi soir. Elle permet au Parc Expo de voir plus grand, en passant d’une superficie originelle de 10 000 m² à désormais 13 000 m², soit 30% de surfaces supplémentaires intégrées à l’existant, dans la continuité du Hall 3. Imaginé par René-Pierre Ortiz du cabinet AEA Architectes, ce nouveau bâtiment, avec son parvis extérieur et son totem architectural intégré à la toiture comprenant des écrans LED, joue les cartes de la sobriété, de la qualité acoustique et de la lumière naturelle. « Pour l’intérieur, l’idée défendue est celle d’une grande boîte noire, comme au théâtre, avec un grill (scénique) permettant la suspension de la signalétique et un réseau technique souterrain, détaille l’architecte René-Pierre Ortiz. Le focus ne porte pas sur le bâtiment, mais sur les stands et les événements qui s’y déroulent. Pour les sols aussi, nous avons fait le choix d’un béton quartzé noir. À l’extérieur, un grand porte-à-faux de plus de 10 mètres permet aux visiteurs d’être au sec. »

120 000 visiteurs, 8 millions d’euros de retombées annuelles

Archives – Catherine Kohler Les visiteurs des Journées d’octobre-Folie’Flore (du 3 au 13 octobre) découvriront la nouvelle halle.

Bardée de métal, la nouvelle halle se caractérise aussi par sa grande modularité d’usages, qui permet au Parc Expo de passer un cap. « Cette nouvelle halle est l’aboutissement d’un long parcours, débuté en 2017, pour répondre à la demande d’un marché en pleine croissance, puis marqué par la crise de la Covid, la pollution du site, l’inflation (…), souligne Marc Buchert, président du Parc Expo. Ce nouvel équipement va nous permettre de mieux accueillir les exposants et d’éviter de les installer sous des chapiteaux extérieurs, mais aussi de proposer plus d’événements en simultané, y compris lors des périodes les plus demandées, tout en augmentant le nombre de manifestations existantes (Ndlr : une trentaine potentiellement par an). » Soit un total estimé à 120 000 visiteurs pour quelque 8 millions d’euros et 4 000 nuitées de retombées annuelles.

Attractivité

Pour Michèle Lutz, maire de Mulhouse, qui « rêve de voir l’événement Explor’Asso 2025 s’y tenir, avec les associations de toute l’agglomération », le Parc Expo entre dans une nouvelle ère : « Les meilleurs projets sont ceux qui ne sont pas figés. Nous avons désormais un formidable outil dédié à l‘attractivité événementielle dans toutes ses largeurs ». Et le maire de faire un clin d’œil au passé, lorsque que le Parc Expo « était situé place du 14 juillet, en lieu et place de la partie haute du Nouveau Bassin », avant l’impulsion, dans les années 1990, donnée par le maire de Mulhouse d’alors, Jean-Marie Bockel, pour créer un nouveau lieu moyennant 110 millions de francs, soit 17 millions d’euros actuels. « Dès mes premiers pas, j’ai trouvé cette halle magnifique avec une acoustique terriblement réussie, poursuit Fabian Jordan, président de Mulhouse Alsace Agglomération (m2A). Ce projet d’envergure vise à l’attractivité du territoire et de tout le quartier de la Mertzau. Il est une porte d’entrée sur l’agglomération ». Une porte d’entrée qui pourra encore être davantage accessible à l’avenir, directement par l’autoroute voisine, lorsque l’échangeur de la Mertzau sera réalité. Un autre dossier dont le calendrier n’a pas été dévoilé lors de l’inauguration…

Catherine Kohler Coupé de ruban et séquence inaugurale, jeudi soir, au Parc Expo.

13,45 millions d’euros de travaux

Ouverte ce jeudi à l’occasion du 5e Salon des communes et intercommunalités du Haut-Rhin, cette nouvelle halle sera accessible au grand public lors des prochaines Journées d’octobre-Folie’Flore, du 3 au 13 octobre. 280 exposants et 170 000 visiteurs sont attendus. Coût des travaux : 13,45 millions d’euros, incluant l’aménagement de la zone évènementielle extérieure de 32 000 m², financés par une augmentation de 4 m€ du capital de la SAEML qui exploite le Parc Expo, 4,3 m€ d’emprunts et des subventions (m2A, Union européenne, Région Grand Est, CEA). Prochaine étape : la rénovation des bâtiments originaux, inaugurés en 1996.

Biennale de la photographie : une fascinante plongée au cœur des « Mondes impossibles »

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Autour des « Mondes impossibles », la Biennale de la photographie de Mulhouse invite, du 13 septembre au 13 octobre, à découvrir les œuvres de dizaines de photographes français et internationaux, avec de nombreuses expositions gratuites, un peu partout à Mulhouse. Pour lancer cette 6e édition, de multiples évènements sont proposés ce week-end, du 13 au 15 septembre.

Promouvoir la photographie contemporaine auprès du plus grand nombre, tout en montrant la diversité des techniques et des sujets qui intéressent les photographes, autour d’une thématique commune : c’est l’ambition de la Biennale de la photographie de Mulhouse, dont la sixième édition démarre ce vendredi 13 septembre.

Investissant sept lieux mulhousiens (Musée des Beaux-arts, bibliothèque Grand’Rue, chapelle Saint-Jean, Tour de l’Europe, La Filature, les berges de l’Ill et les bords du canal du Rhône au Rhin), la Biennale s’exporte aussi à Thann, Hombourg et Freiburg, avec 13 expositions proposées, au total. Des propositions d’une grande diversité, qui s’articulent autour de la thématique des « Mondes impossibles ». « Cette thématique est née du constat de la situation actuelle du monde, souligne Anne Immelé, la directrice artistique de la Biennale. Les hommes ont rendu le monde impossible à vivre pour certaines espèces. La dimension écologique est ainsi abordée de manière très variée par les photographes, qui ont des approches esthétiques et techniques très différentes. On retrouve aussi cette idée qu’il y a quelque chose de nouveau à construire pour l’avenir. »

Les liens qui unissent l’humain aux mondes vivants

Bénédicte BlondeauLes clichés de Bénédicte Blondeau illustrent les flux d’énergie

Cœur de la Biennale de la photographie, le Musée des Beaux-arts accueille l’une des grandes expositions de cette édition : Those eyes – Thes Eyes – They fade, qui explore les liens souterrains unissant l’humain aux mondes vivants. Présentée jusqu’au 5 janvier 2025, cette exposition collective de cinq photographes français et internationaux propose « une approche poétique et méditative de l’ère de l’anthropocène, avec des photos qui brouillent la vision, explique Anne Immelé. Chaque artiste dispose d’une salle d’exposition dédiée et traite, à sa manière, de la connexion de l’humain au vivant. »

Sombres et d’une inquiétante étrangeté, avec Awoiska Van Der Molen ; illustrant la mise en scène de la nature dans le béton, avec Bernard Plossu ; présentées dans un dispositif inédit, avec Nigel Baldacchino ; dévoilant les ruines du capitalisme dans le désert, avec Raymond Meeks ; ou présentant, de manière fascinante, les flux d’énergie de la roche et de l’eau, avec Bénédicte Blondeau, les clichés de cette belle exposition se dévoilent au gré d’une muséographie bien pensée.

À la bibliothèque, à la chapelle Saint-Jean, dans la Tour de l’Europe…

Catherine KohlerLe photographe mulhousien Paul Wolff, à l’honneur à la bibliothèque Grand’Rue

Cette grande qualité, tant des œuvres que de leur présentation, se retrouve dans les différentes expositions de la Biennale, à commencer par celle dédiée au photographe mulhousien Paul Wolff (1887-1951), à la bibliothèque Grand’Rue. Présentée jusqu’au 30 novembre, Paul Wolff : l’expérience photographique, l’image éditée, explore les liens entre les expérimentations constantes et l’œuvre éditoriale foisonnante de ce photographe essentiel et pourtant méconnu. (Lire notre article)

À deux pas de la bibliothèque, la chapelle Saint-Jean accueille les œuvres d’Andrej Polukord et de Léa Habourdin, jusqu’au 13 octobre. Présentée en co-production avec Mulhouse Art Contemporain, dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France, l’exposition Monuments et Immortelles traite de la déforestation et du devenir des dunes et forêts en Lituanie. Autre lieu d’exposition, la Tour de l’Europe, rebaptisée Kunsturm, accueille deux expositions, dans des appartements au 14e et 22e étages : l’exposition collective d’une quarantaine de photographes, (Im)possible Worlds et Big Fish, de Laurence Kubski, en partenariat avec les Journées photographiques de Bienne.

« La conscience de son propre regard »

Catherine KohlerLe parvis de la gare accueille les œuvres des étudiants

Souhaitant « fédérer les énergies autour de la photo à Mulhouse, en investissant, dès le départ, de nombreux lieux intérieurs et extérieurs », la Biennale se déploie également dans l’espace public. On retrouve ainsi l’exposition des 10 ans de l’évènement, sur les berges de l’Ill, au niveau du quai des Cigognes, qui rassemble les œuvres de 10 photographes ayant participé aux différentes éditions. Sur le parvis de la gare et le long du canal, face au MISE, 80 étudiants des écoles supérieures d’art du Grand Est, dont la HEAR, exposent leurs œuvres dans l’espace public.

À l’heure de l’omniprésence des images, alors que la prise de photos est plus facile que jamais, la Biennale de la photographie invite à prendre le temps de découvrir « le regard propre à chaque photographe, sa démarche artistique, fruit d’un long processus de travail, conclut Anne Immelé. Si tout le monde peut faire des photos, ce qui différencie le photographe, c’est la conscience de son regard, la volonté de cadrer et composer son image pour montrer le monde d’une certaine manière. La présentation de la photo, depuis un fichier sur un support numérique ou sur une pellicule, jusqu’à son impression, son format, la manière de l’exposer, est également centrale et fait toute la différence. Ce sont des choix très précis sur lesquels nous travaillons, avec les photographes, depuis de nombreux mois. »

Du vendredi 13 au dimanche 13 octobre, divers lieux. Gratuit. + d’infos et programme complet : www.biennale-photo-mulhouse.com

Trois journées inaugurales pour lancer la Biennale

En présence des photographes et commissaires d’exposition, la Biennale 2024 démarre avec trois journées inaugurales, riches en visites, vernissages et expositions, vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 septembre. Le Musée des Beaux-arts accueille aussi les Photobook days, soit deux après-midis dédiés aux modes d’édition de la photo, avec des conversations en français et en anglais, des conférences, des présentations et signatures…

Retrouvez le programme complet des journées inaugurales

Les Mulhousiennes : une onzième édition et un nombre record de participants

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Temps fort de la rentrée à Mulhouse, la 11e édition de la course-marche Les Mulhousiennes se déroule ce week-end. Une nouvelle année marquée par un nouveau record de participation, avec plus de 9 000 coureurs et marcheurs inscrits (courses des enfants et des adultes confondues).

Une semaine d’engouement comme on en connaît peu à Mulhouse, voire en Alsace. Depuis sa création en 2014, la course-marche caritative Les Mulhousiennes est devenue un rendez-vous incontournable de la rentrée, avec un objectif principal qui demeure le même, depuis les débuts : sensibiliser à la prévention et à la lutte contre les cancers féminins. En dix ans, 700 000 € ont été récoltés, puis reversés à des associations, à la Ligue contre le cancer 68 ou à des structures hospitalières comme le Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA). « Pour les dix ans, en 2023, nous avons récolté 100 000 €, une somme exceptionnelle, indique Christelle Juville Di-Giuseppantonio, présidente de l’association Les Mulhousiennes. Ça laisse présager une nouvelle très belle année. »

Une édition 2024 exceptionnelle

Léo Vallori La distribution des dossard et des t-shirts 2024 a débuté ce mercredi au stade de l’Ill.

Pour cette 11e édition, cinq initiatives seront soutenues : l’Institut de recherche en hématologie et transplantation de Mulhouse (IRHT) pour le financement d’un microscope à fluorescence ; le GHRMSA pour la rénovation de l’espace « Clinique au sein » au pôle Femme Mère Enfant ; la Ligue contre le cancer pour le financement de matériel et de personnel encadrant dans le cadre d’un projet d’activité physique adaptée ; la Communauté professionnelle territoriale de santé pour la mise en service du bus de prévention et de dépistage « M ta santé » (lire notre article) et l’association de lutte contre le cancer, Les Anges de passage. « On espère récolter entre 70 000 et 80 000 €, cette année », lance Christelle Juville Di-Giuseppantonio. À noter que le nombre de partenaires a légèrement baissé, passant de 84 à 72 cette année. Mais la mise en place de « Payasso » depuis deux ans, qui permet d’effectuer un don en ligne, « fonctionne plutôt très bien, car beaucoup de gens qui ne peuvent pas forcément venir pour la course réalisent des dons ».

Du côté de la course justement, elle débutera comme chaque année au stade de l’Ill. Au départ, ce sont plus de 3 500 coureurs et presque autant de marcheurs dont 1 421 hommes – la course est ouverte aux hommes depuis 2023 – qui sont attendus dimanche 15 septembre à 10h. Si 300 nouvelles places ont été ouvertes il y a quelques jours, la course est désormais « complète », indiquent les organisatrices. Plus tôt dans le week-end, la course des enfants qui réunira au moins 600 garçons et filles âgés de 4 à 15 ans, viendra lancer les festivités, samedi après-midi. Soit un total pour les deux courses d’environ 9 000 coureurs et marcheurs, ainsi que 611 équipes, nouveau record pour cette édition 2024.

Passage rue de l’Arsenal

Le parcours de 5 kilomètres a été légèrement revu : « On revient dans les rues piétonnes et dans le centre historique de Mulhouse », explique Muriel Reyraud, qui s’occupe, entre autres, de la course des enfants. Comprenez par-là, un passage rue de l’Arsenal et rue des Maréchaux.

Guillaume Rudin 600 jeunes de 4 à 15 ans prendront part aux courses du samedi après-midi.

550 bénévoles seront positionnés au départ et un peu partout durant la course : ils se chargeront du bon déroulement de l’événement. 12 groupes de musique se chargeront de l’animation. La compagnie mulhousienne Dare to Dance s’occupera de mettre le feu au stade de l’Ill. Première marraine à participer à la course, Constance Schaerrer, fondatrice et directrice de la fondation 7 sommets contre maladie, donnera également le top départ de la course. Évènement labellisé éco-responsable, les Mulhousiennes ont pour objectif, cette année, la réduction des bouteilles plastiques de 60 %. Pour ce faire, des Ecocups vont être distribués. « On encourage également les participants à venir avec leurs gourdes », glisse Christelle Juville Di-Giuseppantonio.

+ d’infos sur lesmulhousiennes.com

Ça s’active, ce mercredi au stade de l’Ill, pour la remise des dossards

Remise des dossards et retour de la couleur rose pour les tee-shirts, avec des petites touches de bleu et d’orange pour cette édition 2024 : une belle foule est déjà présente ce mercredi matin 11 septembre, au niveau de la tribune d’honneur du stade de l’Ill. Caroline participe pour la quatrième fois à la course Les Mulhousiennes. « C’est vraiment un moment sympa et convivial, se réjouit-elle à pile quatre jours du top départ. » Jean-Marc Gaertner, bénévole depuis six ans, s’occupe de distribuer les dossards pour les coureurs ou marcheurs inscrits en équipe. « Je connaissais déjà plusieurs bénévoles et je me suis donc lancé dans l’aventure, explique-t-il. Rien que ce mercredi matin, on a au moins 2 000 dossards et tee-shirts qui sont partis. » Prochains rendez-vous pour récupérer son dossard : vendredi et samedi après-midi.

De la Biennale de la photographie aux Mulhousiennes : ce week-end, on sort à Mulhouse !

Temps de lecture : 4 minutes

Biennale de la photographie, course-marche Les Mulhousiennes, festivals avec Navig’Arts et l’Artichaut show et le Festival des légendes… Découvrez notre sélection de sorties pour ce week-end, à Mulhouse.

Tous derrière les Mulhousiennes !

Guillaume Rudin

Si vous vouliez vous inscrire à la course-marche des Mulhousiennes, c’est trop tard ! Les 8 000 dossards de ce week-end de courses, qui permet de récolter des dons pour lutter contre le cancer, ont trouvé preneurs (il reste des dossards pour les courses enfants). Toutefois, rien ne vous empêche de venir faire un maximum de bruit pour encourager les participantes et les participants, tout au long du parcours de 5km ! Et comme un bel événement peut en cacher un autre, il sera possible d’acquérir le fameux bob des volontaires, des costumes ou des banderoles des JO de Paris, à l’occasion de la braderie des Jeux Olympiques, dimanche de 10h30 à 16h, sur le parvis du Palais des sports !

Les Mulhousiennes, samedi 14 septembre à partir de 14h au stade de l’Ill pour les courses enfants, dimanche 15 septembre à partir de 8h, départ du stade de l’Ill pour les courses adultes à 10h. Braderie des JO, dimanche 15 septembre de 10h30 à 18h, sur le parvis du Palais des sports. + d’infos sur lesmulhousiennes.com

Biennale de la photographie, à l’assaut des « Mondes impossibles »

Catherine Kohler

C’est un rendez-vous à ne pas manquer, pour les amateurs de photographie, au sens large. La (déjà) sixième édition de la Biennale de la photographie pose ses valises à Mulhouse, mais aussi à Thann, Hombourg et Freiburg, à partir de ce week-end ! Au programme, dans la Cité du Bollwerk, pas moins de huit expositions à découvrir, du musée des Beaux-arts aux berges de l’Ill, en passant par la bibliothèque Grand’rue, la chapelle Saint-Jean et même la Tour de l’Europe ! Pour découvrir les « Mondes impossibles », la thématique de cette édition, les organisateurs proposent un week-end de vernissages, rencontres et conférences, du vendredi 13 au dimanche 15 septembre. Lire notre article

Du 13 septembre au 13 octobre, divers lieux. + d’infos et programme complet sur www.biennale-photo-mulhouse.com

Navig’arts : la fête au Drouot

Thomas Itty

Le Boat, centre social et culturel du quartier Drouot, organise la cinquième édition de son festival Navig’arts, ce samedi 14 septembre. Au programme : un spectacle aérien de la compagnie Aéronotes, des démonstrations de danse, des concerts, des interventions théâtrales, des ateliers de pratique artistique avec des résidents de Motoco, avant une session soundsystem dub pour finir la soirée en beauté, dans le cadre idéal de la rue de la Navigation, entre le Boat et le canal.

Samedi 14 septembre, de 13h à 23h, derrière le Boat, rue de la Navigation. Gratuit. Télécharger le programme www.mplusinfo.fr

Chaud, show, l’Artichaut !

Catherine Kohler

Découvrir les talents de créatrices et créateurs locaux, à l’occasion d’un festival festif et chaleureux, c’est l’objectif de la boutique associative l’Artichaut, qui organise la quatrième édition de son « Artichaut show », ce week-end à Motoco. Au programme : un marché des créateurs ; des concerts avec Ulya II, Fleuves noirs, Dear Deer et Marie Gelis ; du théâtre ; des ateliers participatifs ; l’incontournable Marathon des illustrateurs ; des DJ Sets…

Vendredi 13 de 17h à 1h, samedi 14 de 14h à 1h et dimanche 15 septembre, de 11h à 19h, à Motoco. Entrée libre. + d’infos sur www.facebook.com

Automobile : les légendes ne meurent jamais

Thomas Itty

Le véhicule du futur est électrique, ou du moins, il émettra le moins de CO2 possible, pour être en phase avec un climat qui se dérègle à vue d’œil. Mais il paraît que les légendes ne meurent jamais et que personne n’imaginerait Dom Toretto de Fast and Furious faire le plein de GPL dans sa Dodge Charger, ou David Hasselhof brancher Kitt à une borne électrique sur une aire d’autoroute… Ce week-end, M2A organise son Festival des légendes, qui réunira quelque 180 voitures anciennes et de collection, sur plusieurs circuits à travers l’agglomération mulhousienne (dont un au départ de la Cité du train), avant un final plein d’animations, à l’autodrome du Musée national de l’automobile. Une occasion rare de voir rouler ces véhicules d’un autre temps.

Dimanche 15 septembre, à partir de 9h, divers lieux. + d’infos sur www.m2a.fr

Retrouvez toutes vos sorties mulhousiennes dans notre agenda, sur www.mplusinfo.fr/sortir-a-mulhouse

Soléa : les nouveautés de la rentrée  

Temps de lecture : 3 minutes

Avec en moyenne 115 000 usagers quotidiens sur l’année 2023-2024, un chiffre qu’il n’avait plus atteint depuis la période Covid, le réseau de transports en commun Soléa compte surfer sur ses chiffres « très positifs », à l’heure de sa rentrée. Hausse du tarif du ticket à l’unité, lignes impactées en raison des travaux… Le point sur les changements à Mulhouse.

C’est aussi la rentrée pour le réseau de transports en commun Soléa. Pas de grandes annonces, avec une offre qui restera, pour cette année 2024-2025, sensiblement la même que l’an dernier. Mais quelques changements sont tout de même à noter.

Plusieurs lignes impactées par les travaux de mobilité douce au centre-ville. Jusqu’à mi-septembre, la circulation rue Franklin reste coupée en raison de travaux dans le cadre du projet de développement des mobilités douces, porté par la Ville de Mulhouse : les arrêts « Grand-Rex » et « Franklin » de la ligne C6 en direction de « Collines Ikea » ne sont pas desservis, ainsi que « Lesage » (ligne C7) et « Mer Rouge » (ligne 16). Ils sont remplacés et desservis, depuis le 2 septembre, par les arrêts « Grand Rex provisoire » et « Franklin provisoire », rue Engel Dollfus.

Autre changement à compter du 15 septembre, en raison du début des travaux avenue Aristide Briand, bientôt définitivement fermée à la circulation automobile. Les arrêts « Marché Canal Couvert » et « Oberkampf » ne seront plus desservis par les lignes C6, C7 et 16, tout comme l’arrêt « Schweitzer ». Ces trois lignes continueront, toutefois, à circuler et deux arrêts de substitution vont être mis en place : « Oberkampf provisoire », « rue du Traineau « et « Marché Canal Couvert provisoire », rue Engel Dollfus.

Enfin, jusqu’en novembre, la circulation est aussi impactée par des travaux de voirie, rue Vauban : les lignes 9 vers « Kingersheim Usines » et 16 vers « Osenbach ». « Tir provisoire », rue d’Illzach, et « Ceinture provisoire », rue de la Banlieue, remplacent, pendant cette période, les arrêts « Vauban », « Tir » et « Ceinture ».

Changements de tarifs depuis le 1er juillet. M2A l’avait annoncé depuis la mi-avril : l’augmentation du ticket à l’unité de 10 centimes, passant de 1,50 € à 1,60 €, est entrée en vigueur le 1er juillet. Il est à nouveau possible de l’acheter directement à bord du bus. Le ticket de secours, au prix de 2 €, mis en place en 2020, a lui été supprimé.

Toujours à la recherche de nouveaux conducteurs et conductrices. « Cette année, on espère recruter 60 nouveaux conducteurs et conductrices. L’année prochaine, on espère en recruter 80. On forme vraiment tous les profils », explique Alain Moubarak, directeur général de Soléa. Comme chaque année, Soléa lance sa campagne de recrutement. Le réseau de transports en commun, en partenariat avec les centres de formation Wantz, situé à Cernay, et l’AFTRAL, à Sausheim, finance la formation à la conduite de bus et de transport des voyageurs. En partenariat avec l’antenne du Greta, un CAP dédié à la conduite des bus urbains a également été créé pour la rentrée 2024.

Un nouveau système d’aide à l’exploitation et à l’information des voyageurs (SAEIV). Mis en place durant l’été, il permet d’assurer l’exploitation, la gestion, et la régularité des bus. Il permet notamment aux voyageurs, d’avoir les informations du trafic en temps réel grâce à des bandeaux visuels. Coût global du nouveau SAEIV bus, tram et tram-train : 3,9 millions d’euros.

Chiffres. En 2023-2024, ce sont, en moyenne, 115 000 usagers par jour qui ont emprunté les 24 lignes de bus, les trois lignes de tramway ou la ligne de tram-train du réseau de transport. Ces 28 lignes parcourent, au total, plus de six millions de kilomètres par an.