Trous et nids de poule : la Ville de Mulhouse mobilisée pour réparer les chaussées abîmées
Les travaux de traitement des chaussées dégradées ont débuté, lundi 5 mai, en entrée de ville, au Nouveau Bassin.
―Catherine KohlerNous l’évoquions dans un article complet, paru le 16 avril dernier. En charge de l’entretien des 300 km de chaussées que compte Mulhouse, la Ville programme, chaque année, des travaux consacrés à la réfection de rues ou de sections de rues complètes (Ndlr : 3 millions d’euros au total, en 2025). Parallèlement, elle programme aussi des opérations d’entretien curatif des chaussées, en réponse aux signalements émanant des équipes de patrouilleurs, mais aussi des riverains et des usagers par appels téléphoniques, courriers, mails ou via le service Allo Proximité.
120 signalements
Dans l’objectif de répondre aux dégradations, et notamment aux nids de poule et trous dans la chaussée (actuellement 120 signalements), le service Domaine public routier lance une vaste campagne de traitement. « L’objectif est de répondre rapidement aux problématiques, mais surtout de pérenniser les réparations par une reprise durable et en profondeur : découpage et décroutage des enrobés abîmés, préparation du support et mise en place d’enrobés coulés à chaud », précise la Ville.
Les travaux se poursuivront jusqu'à l'été.
―Catherine KohlerDepuis le lundi 5 mai, les équipes de la régie d’entretien s’activent donc sur le terrain, en commençant par le secteur rue du Quatelbach - allée Nathan Katz - rue de l’Ill au Nouveau Bassin. À partir du lundi 12 mai, ce sera au tour du carrefour des rues Waldner et d’Illzach d’être traité. « Certains secteurs seront traités de manière plus globale, par une reprise mécanisée (camions et finisseurs) de demies-chaussées complètes, comme la section de l’avenue d’Altkirch entre la rue du Moenchsberg et le giratoire Wagner, ou par le passage d’un camion type Blowpatcher (enrobés projetés) comme sur la section du quai d’Isly, sous le pont ferroviaire Coubertin », détaille la Ville de Mulhouse.
335 000 euros
Ces interventions d’un montant de l’ordre de 335 000 €, réalisées en interne et par des prestataires extérieurs sur certaines opérations ciblées, se poursuivront jusqu’à l’été pour réparer les chaussées avant l’arrivée de l’hiver, synonyme de phénomènes de gel-dégel et d’épisodes neigeux et pluvieux qui les dégradent. Ces aléas climatiques se combinent à d’autres facteurs fragilisant le patrimoine routier, telles la pression automobile propre au milieu urbain (les véhicules lourds, en particulier) et les interventions de tiers (notamment des exploitants de réseaux réalisant des tranchées).
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