5 décembre 2019 à 16h41 par Marc-Antoine Vallori 3 924 5
Formation : l’alternance pour concilier sport de haut-niveau et préparation à un métier
Formation : l’alternance pour concilier sport de haut-niveau et préparation à un métier
5 décembre 2019 à 16h41 par Marc-Antoine Vallori3 9245
A l’image de Léa Barbeau et Taba Taghavi, licenciées au Mulhouse Squash Club et en contrat d’apprentissage, ils sont une centaine d’athlètes de haut-niveau du Grand Est à suivre des cursus en alternance, leur permettant de concilier les exigences imposées par leur discipline, tout en se formant à un métier.
Conjuguer de front sport de haut niveau et formation. Cette équation pas toujours facile à résoudre a été au cœur d’une rencontre organisée par le Mulhouse Squash Club – et son infatigable président Thierry Jung – rassemblant l’ensemble des acteurs du dossier dans les locaux de l’Espace Squash 3000. Acteur clé, la Région Grand Est a pris cette problématique à bras le corps, en proposant depuis 2015 des cursus de formation en alternance adaptés aux exigences des sportifs de haut niveau.
Plus-value pour les entreprises
« L’idée est de penser l’athlète de haut niveau dans sa globalité, c’est-à-dire non seulement en termes de performances sportives mais en tenant compte aussi de son avenir professionnel et, plus globalement, de son statut dans la société, explique Jean-Paul Omeyer, vice-président de la Région Grand Est. Le dispositif proposé permet de faciliter la vie du sportif dans sa pratique du haut-niveau, tout en sécurisant son parcours professionnel. Les entreprises sont particulièrement demandeuses, les sportifs leur apportant une vraie plus-value… »
Depuis 2015, ce sont ainsi 91 athlètes qui sont passés par ces cursus de formation en alternance, du CAP boulanger au Master management en passant par l’ingénieur bois, avec de très bons résultats à la clé : 60% des apprentis ont décroché un CDI dans l’entreprise où ils ont fait leur apprentissage. Revers de la médaille : quelque 70 entreprises du Grand Est souhaiteraient recruter, par alternance, des sportifs de haut niveau mais n’y arrivent pas, faute de candidatures. Et Gilbert Stimpflin, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Grand Est de poursuivre en insistant sur la « dynamique mulhousienne en la matière avec beaucoup de placements de sportifs dans les entreprises. »
Blessure et après-carrière
Parmi les exemples qui marchent à Mulhouse, deux sportives du Mulhouse Squash Club, Léa Barbeau et Taba Taghavi, ont pris le train en marche. Leur quotidien oscille entre vie sportive et préparation du BPJEPS (Brevet professionnel jeunesse éducation populaire et sport) – spécialité Activités physiques pour tous – dispensé par l’organisme de formation Pro Format.
« Après le lycée, je voulais poursuivre des études mais aussi ma pratique sportive, résume Léa. J’ai fait une année en Staps à Nantes, puis j’ai arrêté pour me lancer dans cette formation en alternance qui permet de concilier sport et études avec des cours le matin, puis des plages pour m’entraîner. Si je souhaite vivre de mon sport, je pense aussi à l’après-carrière. »
Des propos corroborés par les tuteurs des deux jeunes athlètes, Stephane Hengy de l’Elan sportif et Alexandre Rohmer du Mulhouse Squash Club, qui insistent sur le caractère « gagnant-gagnant » du dispositif : « Les filles peuvent pratiquer leur discipline au quotidien, tout en se formant à un métier et en dispensant des activités sportives, que ce soit en encadrant des activités comme à l’école de squash pour les jeunes ou des séances de fitness organisées au Squash 3000 par l’Elan sportif. » Deux sportives, deux profils et deux parcours singuliers mis en lumière, qui sifflent clairement la fin d’une époque où le sportif était simplement cantonné à exceller dans sa discipline au risque de se retrouver sur le bord de la route, en cas de blessure ou en fin de carrière…
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Bonjour
Votre formation s’adre Essentiellement à qui?
Cordialement
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