[VIDEO] Vacances de printemps : demandez le programme !

Temps de lecture : < 1 minute

Accueil de loisirs au centre Wallach, nouvelle animation au musée Electropolis, animations de printemps aux Coteaux, stage de foot pour les filles et les garçons avec le FC Mulhouse, soirées à thèmes à la patinoire… Découvrez notre sélection, non exhaustive, de bons plans pour les enfants et leurs parents, pour ces vacances de printemps !

+ d’infos sur https://e-services.mulhouse-alsace.fr/catalogue/mulhouse/activites-jeunesse/acc-2023-2024, https://www.musee-electropolis.fr/, https://www.mplusinfo.fr/sortir-a-mulhouse/quartier-de-printemps-aux-coteaux/, https://www.facebook.com/fcmulhouse, https://www.m2a.fr/sports-loisirs/patinoire-olympique-mulhouse/

L’art et la matière : le recyclage comme source de créativité

Temps de lecture : 3 minutes

Installée sur le site DMC, l’association L’art et la matière collecte des matières premières de seconde main pour les remettre en circulation, notamment auprès des artistes mulhousiens. Ouverte à tous, l’association élargit ses horaires et propose désormais du mobilier évènementiel en location.   

« Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas ». Désormais bien connue, cette formule est au cœur des activités de l’association mulhousienne L’art et la matière, qui œuvre pour permettre le réemploi de matières premières de seconde main. Créée au départ pour permettre aux artistes de bénéficier de matériaux pour leurs créations, l’association est désormais ouverte à tous les publics : particuliers, associations, entreprises, collectivités…

« L’art et la matière a été créée en 2014, par Thibaut Lemoine qui s’est inspiré de l’exemple de La réserve des arts à Paris, pour aider les artistes à trouver des matériaux à bas coût, expliquent Alexandra Weisbeck et Stéphanie Fischer, les deux co-présidentes de l’association. Aujourd’hui, la vente de matériaux n’est plus réservée aux artistes mais est ouverte à tous les adhérents de l’association, à jour de cotisation (10€ par an). L’objectif premier, c’est le réemploi des matériaux, dans une logique d’économie circulaire et d’écologie. »

« Le potentiel de tous ces matériaux est infini »

Catherine Kohler

Installée dans le bâtiment 57 du site DMC, à proximité de Motoco, L’art et la matière s’apparente à une véritable caverne aux trésors pour tous ceux qui recherchent des matériaux. On y retrouve du bois, du tissu, du métal, des matières plastiques sous toutes leurs formes, de la peinture, du cuir, de la quincaillerie, des pièces de mercerie, du mobilier… De tailles et de formes très diverses, les matériaux sont proposés à des prix défiant toute concurrence.

« Nous voulons proposer une grande diversité de choses, dans un lieu inspirant, souligne Arnaud Brandon, responsable opérationnel et l’unique salarié de l’association. Les matériaux bruts et les objets que nous avons proviennent d’entreprises et de particuliers. Ils sont normalement voués à la destruction. Nous les récupérons s’ils sont réutilisables et propres et qu’il y a une demande de la part des adhérents. Le potentiel de tous ces matériaux est infini, surtout avec des artistes ! »

En 2023, ce sont ainsi 15,5 tonnes de matériaux qui ont été remises dans le circuit, grâce à la mobilisation des 45 bénévoles de l’association. « Les bénévoles permettent à la structure de fonctionner, sans eux, on ne pourrait rien faire, complète Stéphanie Fischer. Nous avons des bénévoles aux profils très différents et aux compétences très diverses. »

De nouveaux horaires et du mobilier évènementiel en location

Catherine Kohler

Parmi ces bénévoles, on retrouve Estelle Vinter-Piccarreta qui œuvre notamment dans la partie tissu et mercerie du lieu. « Je suis convaincue qu’il est essentiel de recycler le tissu. Ici, on trouve un peu de tout, mais pas de vêtements, seulement du tissu brut, du fil, des boutons… Nous trions les arrivages et discutons beaucoup avec les adhérents. C’est intéressant de voir ce qu’ils vont créer avec, il y a parfois des choses inattendues ! »

Les étudiants de la Haute école des arts du Rhin, les élèves du lycée Louis Armand en filière design textile, les équipes de tournage de films, les particuliers créatifs, les compagnies participant au festival Scènes de rue, les écoles et centres socioculturels font ainsi partie des fidèles des lieux, au même titre que les artistes locaux, et notamment ceux de Motoco.

Catherine Kohler

Depuis quelques mois, L’art et la matière propose également des accessoires et du mobilier (mange-debout, gradins, assises en palettes…), à la location, pour des évènements comme des concerts, des mariages, des fêtes… De plus en plus sollicitée, l’association a mis en place de nouveaux horaires, en ouvrant notamment ses portes le premier samedi de chaque mois.

L’art et la matière, bâtiment 57 du site DMC, rue des Brodeuses. Ouvert au public tous les vendredis de 11h à 18h, le premier samedi du mois de 10h à 13h et sur rendez-vous (lartetlamatiere68@gmail.com – 07 68 25 61 41).  www.facebook.com

Red Star Mulhouse Badminton : entre fulgurances et frustrations

Temps de lecture : 3 minutes

Pour sa 12e saison consécutive dans le Top 12, le plus haut niveau français, le Red Star Mulhouse Badminton terminera à la 3e place du classement, malgré un dernier match à l’extérieur contre Aix Université Club Badminton (samedi 20 avril). Deux de ses tops joueurs, Margot Lambert et Thom Gicquel, ont, par ailleurs, frappé un grand coup, ce week-end, aux championnats d’Europe de badminton.

« C’est une saison en demi-teinte alors que, très objectivement, c’est sûrement la meilleure équipe que nous avons eue depuis la création du club. Mais nous n’avons jamais été au complet car il y a toujours des choix à faire entre les compétitions interclubs et les compétitions internationales. » Avec les Jeux olympiques de Paris en ligne de mire, les joueurs et joueuses de Pascal Ziegler, président du Red Star Mulhouse Badminton (RSMB) ont eu un calendrier extrêmement chargé avec de nombreuses compétitions internationales et n’ont donc pas pu être présents à toutes les rencontres des interclubs. « Nous avions la possibilité de faire mieux, donc c’est un peu frustrant. Après on comprend aussi que les joueurs et joueuses priorisent les compétitions internationales en individuel », explique Pascal Ziegler. Résultat : après avoir décroché la médaille de bronze l’année dernière, le Red Star Mulhouse Badminton ne disputera pas les play-offs cette saison et terminera 3e de sa poule. « On aurait eu une belle carte à jouer pour disputer ces gros matchs », ajoute le président.

Des Mulhousiens aux Jeux olympiques

Catherine Kohler Après avoir brillé ce week-end aux championnats d’Europe, Tom Gicquel participera cet été aux JO de Paris.

Point positif en revanche, plusieurs joueurs de son effectif devraient participer aux Jeux olympiques de Paris cette année. Au Red Star Badminton, deux joueurs ont déjà assuré leur qualification : Tom Gicquel, après ceux de Tokyo en 2021, va participer à ses deuxièmes Jeux olympiques en double mixte, ainsi que Margot Lambert en double dames (lire ci-dessous). Au total, 172 places sont décernées pour l’ensemble des épreuves (simple masculin et simple féminin, double masculin, féminin et mixte) des Jeux olympiques de Paris 2024. La liste sera arrêtée dans quelques jours, le 28 avril. « Le nombre de places est très limité. Ce sont les 10 meilleurs résultats qui sont pris en compte. Pour les doubles par exemple, il n’y a que 16 paires qui sont qualifiées, tout en devant respecter un certain nombre de critères. C’est vraiment très difficile », affirme Pascal Ziegler.

Record d’affluence

Si le Red Star Mulhouse Badminton continue d’attirer des grands noms du badminton et de jouer à très haut niveau, le club, pour continuer de se développer, ambitionne d’attirer « un public plus large ». « On a une marge de manœuvre non-négligeable, il faut que les Mulhousiens viennent voir du badminton. Pour autant, nous avons eu la plus forte affluence de l’histoire du club face à Fos-sur-Mer (Ndlr : victoire 6-2 de Mulhouse, le 23 mars dernier). 250 personnes étaient présentes dans les tribunes. C’est un chiffre évidemment modeste mais qui est une belle affluence dans le monde du badminton », conclut Pascal Ziegler. De quoi donner l’espoir d’un Centre sportif régional davantage plein, dès la saison prochaine.

Margot Lambert et Thom Gicquel sur le toit de l’Europe

À un peu plus de 100 jours des Jeux olympiques, pour lesquels ils sont qualifiés, Margot Lambert et Thom Gicquel ont frappé un grand coup aux championnats d’Europe de Badminton, ce week-end à Sarrebruck. En battant les Danois Mathias Christiansen et Alexandra Boke (21-16, 21-15) samedi, la paire mixte Thom Gicquel (RSMB) et Delphine Delrue (Chambly) a rapporté à la France son premier titre européen en badminton. Dimanche, Margot Lambert (RSMB) et Anne Tran (Paris) les ont imité en s’imposant face aux Bulgares Gabriela et Stefani Stoeva (16-21, 21-17, 21-11), décrochant ainsi le titre européen en double dames.

Le Plan de développement des mobilités douces entre dans le vif du sujet

Temps de lecture : 5 minutes

Les travaux d’aménagement des secteurs Roosevelt et Porte de Bâle, menés dans le cadre du Plan de développement des mobilités douces, démarrent ces jours-ci. Les aménagements cyclables, piétonniers et la végétalisation de ces rues s’accompagnent du réaménagement du square Roosevelt, de la création du « ring » pour la circulation et le stationnement ou encore du lancement des études pour développer l’attractivité du marché de Mulhouse.

C’est l’un des grands projets qui participent à la transformation de Mulhouse : le Plan de développement des mobilités douces (lire notre dossier dans le dernier numéro du magazine M+) est entré dans le vif du sujet, avec le démarrage des travaux d’aménagement sur les secteurs Roosevelt Sud et Porte de Bâle.

« Les travaux sur les réseaux enterrés (eau, gaz, électricité) se terminent sur ces deux secteurs, explique Claudine Boni Da Silva, adjointe au maire déléguée aux Mobilités, à la voirie et au stationnement. A partir du lundi 15 avril, les travaux d’aménagement proprement dit vont démarrer. L’objectif est d’apaiser ces secteurs en modifiant la circulation, qui passe en voie unique, de permettre la création d’itinéraires cyclables continus et sécurisés pour traverser la ville et de renaturer ces secteurs en créant des îlots de fraicheur. » (Lire notre article)

Plus de vélos, de piétons et d’espaces verts

Ville de Mulhouse

Du côté de la Porte de Bâle, le chantier va débuter par l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, qui devrait être en travaux jusqu’en juillet. Les travaux de la rue des Bonnes-Gens démarrent également ces jours-ci, pour un achèvement programmé en octobre. La Porte de Bâle elle-même sera concernée par les travaux entre juillet et décembre. A la clé, pour tout le secteur : des voies de circulation réduites au profit des mobilités douces, de nouveaux espaces verts, une déminéralisation du quartier…

De l’autre côté du centre-ville, la partie Sud du boulevard Roosevel, qui fait la jonction entre le marché et le plateau piétonnier étendu du centre, a, elle aussi, démarré sa transformation. La circulation va passer en une voie unique, permettant de rejoindre la rue de l’Industrie depuis la rue Engel Dollfus, au profit de trottoirs agrandis et d’une voie cyclable. À noter que le double sens de circulation sera maintenu entre Porte Haute et la rue de l’Industrie et que la clinique du Diaconat restera accessible, avec des places dépose-minute pour les patients et les ambulances. Les travaux sur le secteur devraient être achevés d’ici décembre, alors que ceux de la partie Nord du boulevard Roosevelt démarreront en juin et ceux prévus rue Franklin et avenue Briand interviendront fin 2024 et en 2025.

Un nouveau visage pour le square Roosevelt

Catherine Kohler

Ces travaux, qui ont fait l’objet d’une large concertation avec les riverains et les professionnels du secteur, s’accompagnent aussi du réaménagement du square Roosevelt, un projet qui a fait l’objet d’une concertation citoyenne permettant de donner un nouveau visage à ce parc, sous utilisé jusque-là. « Ce parc est un lieu assez magique qui va se transformer en un lieu calme et un vrai îlot de fraicheur, souligne Laurent Naiken, paysagiste concepteur de l’agence mulhousienne Sortons du bois. Les grands platanes vont être conservés, de nouveaux arbres vont être plantés et les espaces verts vont être agrandis. Les habitants ont aussi souhaité qu’on y installe du mobilier urbain pour tous les âges, avec des tables de pique-nique, des assises de repos… »

Passant devant le lycée Roosevelt, la contre-allée du parc, aujourd’hui ouverte au stationnement et à la circulation, va devenir une vraie allée pour le parc, sans circulation et avec un sol stabilisé, comme le reste du parc. Le monument aux morts installé au cœur du parc va être déposé, puis réinstallé avec quelques modifications : il sera descendu, après la suppression de ses marches, et pivoté d’un quart de tour, permettant la tenue des cérémonies commémoratives sans bloquer la circulation et une meilleure intégration dans la perspective du parc. La topographie et les revêtements de sol du site vont être repris, pour permettre la récupération optimale des eaux de pluie pour la végétation.

« Permettre au marché de gagner en attractivité »  

Ville de Mulhouse

Ce nouvel espace apaisé, cadre de détente pour les patients du Diaconat et les élèves du lycée, fera aussi la jonction avec le marché de Mulhouse, via un cheminement apaisé. « L’objectif est de raccorder tout ce secteur au centre-ville, explique Philippe Trimaille, adjoint au maire délégué au Commerce et au marché. Le marché va devenir l’un des pôles d’attractivité du centre-ville, ce qui profitera au centre comme au marché. Pour lui permettre de gagner encore en attractivité, nous lançons plusieurs études : couverture de l’espace fruits et légumes, avec un geste architectural fort ; isolation et économie d’énergie de la halle, avec production potentielle d’énergie en utilisant l’eau passant en dessous ; création d’un système de production de froid mutualisé pour tous les commerçants… Nous voulons être exemplaires et innovants en matière d’écologie, afin de faire baisser la facture d’énergie et les coûts pour les commerçants. L’objectif est d’avoir le résultat des études à l’automne afin d’engager la concertation avec les commerçants et les clients puis de pouvoir présenter un projet d’ici 2025. »

En attendant, la Ville et les commerçants du marché, impactés par la suppression de places de stationnement autour du marché, échangent dans le cadre d’un groupe de travail, afin de permettre à chacun de trouver des solutions adaptées pour le déchargement des marchandises et le stationnement. De manière générale, quatre médiateurs travaux vont faire le lien entre la Ville, les entreprises mobilisés, les commerçants et les habitants sur l’ensemble du Plan de développement des mobilités douces, dont un dédié exclusivement au marché. Des lettres Info’chantier sont également distribués à l’ensemble des riverains et des professionnels concernés, lors de chaque changement de phase des chantiers.

« Une solution d’accès pour tout le monde, y compris les automobilistes »

 

Cliquez pour voir le plan de circulation

Le Plan de développement des mobilités douces, qui a pour objectif « de remettre les modes de déplacement à leur juste place, n’interdit pas de se rendre en voiture au centre-ville, précise Claudine Boni Da Silva. Il invite à réfléchir pour utiliser le moyen de transport le plus adapté selon le trajet. La voiture reste indispensable pour certains, mais les axes de l’hypercentre ne sont pas adaptés à la circulation de transit. » Cette circulation de transit sera donc déviée sur un « ring », soit un itinéraire circulaire de 14 km autour du centre. Des panneaux spécifiques matérialiseront ce ring, dès les entrées de ville, et les points d’intérêt seront indiqués tout au long du parcours, notamment le centre et le marché, mais également l’ensemble des parkings.

« Mulhouse compte 10 000 places de stationnement dans les parkings en ouvrage, les parkings relais et le stationnement de surface, complète Philippe Trimaille. Si les chiffres du stationnement sont en hausse de près de 12% sur un an, à l’échelle de la ville, et que les parkings ne sont pas saturés, nous anticipons la hausse de la fréquentation en créant de nouvelles places : au parking Porte Jeune et Maréchaux, à l’issue des travaux ; dans les futurs parkings en silo Fonderie et P3 de la gare, à Porte Haute avec la création d’un étage… Il y a une vraie cohérence à accompagner la transformation de Mulhouse autour des mobilités douces en offrant une solution d’accès à tout le monde, y compris aux automobilistes. »

Santé, commerce, contrat de ville… L’essentiel du conseil municipal de Mulhouse

Temps de lecture : 6 minutes

Retour sur les principaux points abordés lors du conseil municipal, qui s’est tenu ce jeudi 11 avril au Parc Expo.

« M’ta santé », lancement le 15 mai

Inscrite dans la troisième génération du Contrat local de santé, paraphée par 13 signataires en décembre dernier (lire notre article), une Unité mobile de prévention et de dépistage voit le jour. Son nom ? « M’ta santé », un camion qui circulera dans les quartiers prioritaires de Mulhouse pour informer, sensibiliser et dépister. Un mammographe et un échographe seront également embarqués à son bord. Outre de nombreux professionnels de santé, des partenaires du champ de la promotion de la santé et du champ social feront vivre le dispositif et le village de prévention adjacent. Cette action, portée conjointement par la Ville de Mulhouse et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Mulhouse Agglomération (CPTS) (avec des financements de la Région Grand Est, de la CeA et de l’ARS Grand Est), sera menée 90 jours par an sur Mulhouse (le reste du temps, le camion sera mis à disposition à d’autres territoires par la CPTS). « M’ta santé est une réponse aux inégalités de santé, précise Henri Metzger, conseiller municipal délégué à la Santé. Le camion ira dans les quartiers durant des semaines pleines avec des jours dédiés aux adultes, aux femmes, aux parents-enfants, dans une logique de promotion de la santé, mais aussi de dépistage, notamment du cancer du sein. Il n’est pas question de soins ! ». « Cet outil est une véritable avancée en matière de prévention », se réjouit le premier adjoint au maire de Mulhouse, Alain Couchot. Inauguration du camion « M’ta santé » : le 15 mai prochain au quartier Franklin.

Handicap : ça avance en matière d’accessibilité

Catherine Kohler L’accessibilité passée au crible de la commission mulhousienne.

La Commission mulhousienne pour l’accessibilité (CMPA) a rendu son rapport 2023, obligatoire pour les communes de plus de 5 000 habitants au regard de la loi du 11 février 2005 pour l’Égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Quelques exemples repérés dans le rapport ? En matière d’accessibilité de la voirie, trois opérations majeures d’entretien (traversées, arrêt de bus et trottoirs) ont été réalisées en 2023 (rues de l’Ile Napoléon et du Jardin zoologique, zone taxis et dépose-minute gare), ainsi que deux opérations d’aménagement neufs (place Hauger et Parc des terrasses du musée). La mise aux normes des arrêts de bus s’est poursuivie avec désormais 210 arrêts accessibles sur un total de 322. Enfin, en matière d’accessibilité du bâti, une accélération des travaux a été amorcée, après une période de ralentissement liée à la crise sanitaire. Sur 127 établissements recevant du public (ERP), les travaux d’accessibilité ont été réalisés dans 90 ERP (65 bénéficient d’une attestation d’accessibilité) et 34 sont en cours de mise en accessibilité.

« Le handicap est vécu par 10% de nos concitoyens », rappelle Michèle Lutz, avant que Marie Corneille, adjointe au maire déléguée au Handicap, insiste sur « le besoin d’adaptation de la ville, pour en faire un territoire toujours plus inclusif, avec un véritable parcours d’accessibilité, en pensant mieux les espaces publics, les voiries. Même s’il reste beaucoup à faire, nous allons dans le bon sens pour faire de Mulhouse, une ville toujours plus inclusive et solidaire. »

Pacte territorial de relance et de transition énergétique

L’appellation, un brin « techno », Pacte territorial de relance et transition énergétique (PTRTE) cache un ensemble de projets phares, très concrets pour le territoire mulhousien, associant l’État, la Région Grand Est et la Ville. À l’instar d‘autres grandes villes du Grand Est, la Région souhaite signer une convention spécifique d’application. « Il s’agit d’une nouvelle étape pour le PTRTE qui comporte 23 projets phares et emblématiques de l’action municipale, dont Mulhouse Diagonales, les mobilités douces, le Plan lumière, le Plan vélo et la rénovation du quartier DMC. Le soutien de la Région s’élève, sur la période 2023-2026, à 11,7 millions d’euros sur un total de 60 millions d’euros », souligne Florian Colom, adjoint au maire délégué aux Finances.

Soutien aux commerçants

Catherine Kohler La Ville a alloué une subvention de 124 640 euros aux associations de commerçants.

Dans le cadre du soutien de la Ville aux associations de commerçants investis dans la vie de la ville, une subvention globale de 124 640 euros a été allouée : 62 000 euros à l’association des Commerçants du marché du canal couvert, 42 000 euros aux Vitrines de Mulhouse, 10 000 euros respectivement pour la Fédération des commerçants et le Cœur de Mulhouse, ainsi que 640 euros pour les commerçants de Franklin. Dans son intervention, l’adjoint au Commerce Philippe Trimaille a insisté sur « le dynamisme commercial mulhousien, avec une offre diversifiée grâce à l’implication des commerçants, notamment indépendants, avec des produits que l’on ne trouve pas en périphérie. Cette réussite est une coproduction entre la Ville, les commerçants et les associations. Même si tout n’est pas simple, le commerce mulhousien réussit mieux qu’ailleurs avec des indicateurs à la hausse », comme l’attestent « les chiffres de fréquentation des parkings ».

Coteaux : trois noms de femmes pour les futurs groupes scolaires

Simone Veil, Claire Roman et Hélène Burger. Trois femmes qui ont marqué l’histoire, trois destins hors du commun qui donnent leur nom aux trois groupes scolaires qui vont voir le jour aux Coteaux, dans le cadre du Programme de renouvellement urbain en cours (200 millions d’euros). Ces noms ont été choisis par les Mulhousiens dans le cadre d’une concertation (lire notre article).

La Ludothèque Au fil du jeu s’ouvre à tous

Ouverte, depuis sa création en 2019, aux enfants sur les temps scolaires et extrascolaires, les mercredis et vacances scolaires et dans le cadre du Programme de réussite éducative, la ludothèque Au fil du jeu (7, rue du Chanoine Winterer) s’ouvre au grand public. Dédiée au jeu sous toutes ses formes (Ndlr : 782 jeux disponibles), la ludothèque est désormais ouverte les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 16h à 17h45, ainsi que du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h, lors des vacances scolaires. « Ce lieu a été créé pour penser le jeu au service des apprentissages fondamentaux, il vient désormais en soutien à la parentalité et pour tisser le lien parents-enfants par le jeu », explique Chantal Risser, adjointe au maire déléguée à l’Éducation. L’accès à la ludothèque Au Fil du jeu est libre et gratuit, certains services nécessitent une inscription (renseignements par mail aufildujeu@mulhouse-alsace.fr).

Engagements quartiers 2030

Catherine Kohler Le nouveau Contrat de ville s’applique à cinq quartiers prioritaires, dont les Coteaux.

« Bien grandir dans et en dehors du quartier », « bien bouger », « bien vivre ensemble » et « favoriser l’accès à l’emploi ». Tels sont les grands objectifs d’« Engagements quartiers 2030 » qui, dix ans après la loi Lamy, prend la suite du Contrat de ville, qui courrait depuis 2014 et était arrivé à échéance le 31 décembre dernier. Six quartiers prioritaires de la ville sont concernés, contre cinq précédemment, par ce nouveau contrat (Bourtzwiller, Brustlein, Coteaux, Drouot et Péricentre désormais scindé entre Péricentre Nord, regroupant Wolf-Wagner, Vauban-Neppert, Sellier-Waldner, Franklin-Fridolin, Briand, et Péricentre Fonderie), qui concentre les moyens de la politique de la ville et de ses partenaires. « Ce nouveau contrat est articulé avec les autres politiques publiques menées pour le bien-être des Mulhousiens, dans un contexte incertain et pour construire un monde plus juste et équitable, souligne Cécile Sornin, adjointe au maire déléguée à la Vie citoyenne et Politique de la ville. Ces quartiers prioritaires concentrent 37,1% des Mulhousiens, plus d’un tiers des 18-24 ans sont non-scolarisés et sans emploi et plus de 200 actions financées sont menées, chaque année, par plus de 36 associations mobilisées. Ce nouveau contrat est le fruit d’un vrai travail partenarial »

Et aussi…

Une subvention de 40 000 € a été votée pour l’Association pour le logement des sans-abris (ALSA) ; un poste de conseiller numérique coordinateur France Services voit le jour, dans le cadre de la politique de lutte contre la fracture numérique, avec un co-financement par l’Etat à hauteur de 50 000 euros pour 24 mois d’activités ; le giratoire, situé à l’angle des rues de la pépinière et Auguste Lustig et des avenues de la 9ème Division d’infanterie coloniale et de la 1ère Division Blindée devient le « Rond-point de la Légion d’Honneur » ; Une subvention de fonctionnement de 15 000€ est attribuée à la Cie Kalisto, notamment pour « Hôtel Mamour », du théâtre immersif qui s’est déroulé les 14 et 15 février…

« Un besoin d’Europe »

À l’occasion de la dernière séance du conseil municipal avant le renouvellement des membres du Parlement européen, le maire a insisté, dans ses propos liminaires, sur le « besoin d’Europe », « sans l’idée d’ouvrir un débat politicien ». « Notre ville, par son histoire et sa situation géographique, est profondément ancrée dans l’idée de la construction européenne et de son parlement, se réunissant dans la capitale régionale, voisine de quelques dizaines de kilomètres seulement. Nous pouvons légitimement commenter, critiquer ou encourager sa structuration ou son organisation imparfaite, je considère qu’aujourd’hui, face aux défis internationaux, notre besoin d’Europe n’a jamais été aussi grand ». En début de conseil, Michèle Lutz a félicité Régis Ochsenbein, désigné secrétaire de séance, nommé nouveau Directeur général des services (DGS) de la Ville de Mulhouse, qui succède à Jean-Luc Humbert.

Studios 7K : un lieu dédié aux pros de l’audiovisuel

Temps de lecture : 3 minutes

Placer Mulhouse sur la carte et faire en sorte qu’elle soit identifiée comme une ville de cinéma, c’est l’objectif de la société coopérative Seven Production, qui a ouvert les Studios 7K, un espace de coworking à destination des créateurs de contenus, au sens large.

« Au départ, nous faisions de la production musicale, puis les artistes nous ont demandé comment organiser des tournées, faire des clips… Aujourd’hui, Seven Production, ce sont quatre secteurs d’activité : de la production musicale, de la vidéo, de la technique événementielle et de la formation », expose Jonathan Moulin, le gérant de la société coopérative Seven Production, qui a posé ses valises sur le site DMC, début 2024. Mieux, la petite entreprise de huit salariés a créé un véritable lieu dédié à tous les professionnels de l’audiovisuel. « Nos différentes activités permettent de multiplier les portes d’entrée, de sécuriser l’emploi, d’aller plus loin dans les projets, tout en faisant se croiser différents métiers, poursuit Jonathan Moulin. Alors, pourquoi ne pas créer un lieu qui permettrait de lier tout ça ? »

« On s’entoure des bonnes personnes »

Catherine Kohler

Ce lieu, ce sont les Studios 7K, installés dans la zone d’activités de DMC et qui se veulent être un lieu inspirant, stimulant à la fois la créativité et la rencontre. Derrière les briques rouges caractéristiques de l’ancienne usine textile, le premier contact avec les Studios 7K se fait dans un décor qui pourrait faire la Une des plus grands magazines de décoration intérieure. Ici, le temps semble suspendu et le travail commence par un café : « On arrive avec une idée, on s’entoure des bonnes personnes », explique Jonathan Moulin, avant d’entamer la présentation des locaux de 470m², qui se visitent dans un ordre logique qui suit le cheminement des projets.

Elever son niveau

Après un premier espace dédié à la gestion de projet, on entre dans le vif du sujet avec un pôle image et son dernier cri : un plateau de tournage de 80m², une salle dédiée au montage et à la post-production, une autre pour l’étalonnage, une cabine qui permet l’enregistrement de voix off ou de podcasts, un studio de mixage équipé Dolby Atmos… Ainsi qu’une salle de projection aussi chaleureuse que bien équipée, avec un projecteur 8K et un son Dolby Atmos… « L’objectif est de proposer un outil qui va servir l’écosystème audiovisuel à Mulhouse et qui permet d’accueillir des professionnels sans rougir, poursuit le gérant des Studios 7K. L’outil oblige tout le monde à hausser son niveau de production. Si on projette ici, il faut que ce soit bien mixé et étalonné ! »

Catherine Kohler

« Tout est à inventer »

Ouverts mi-février, les Studios 7K accueillent les huit salariés de Seven Production et montent en puissance, avec des co-travailleurs qui ont déjà pris possession de l’outil, qu’il est possible de réserver à la carte, pour des durées allant de deux heures à plus d’un mois, en fonction des besoins et des projets. « Le lieu est ouvert à tous mais plutôt orienté sur la production audiovisuelle, on est sur des profils qui ont besoin de cet outil », poursuit Jonathan Moulin, qui a choisi de s’installer à Mulhouse comme une évidence. « C’est une ville où tout est possible et tout est à inventer ! Strasbourg est identifiée comme une ville de télé, Nancy comme une ville de jeu vidéo, à Mulhouse, quelque chose est en train de prendre autour du cinéma. » Avec les Studios 7K, Jonathan Moulin et son équipe ont inventé un nouveau lieu, il ne reste qu’aux porteurs de projets de se l’approprier : désormais, tout est possible !

+ d’infos sur www.studios7k.com

Festival Motàmot, soirée DJs à La Filature… Ce week-end, on sort à Mulhouse !

Temps de lecture : 4 minutes

Festival de l’écriture Motàmot, spectacles d’humour au théâtre de la Sinne, théâtre, soirée DJ’s et balade contée à La Filature, festival du faire soi-même Les Débrouill’arts, concert DiVin de l’Orchestre symphonique de Mulhouse, bal de printemps à Motoco… Les évènements ne manquent pas, ce week-end, à Mulhouse !

Écrire le monde avec le festival Motàmot

Guillaume Rudin

Ludique, festif, gratuit et ouvert à tous, le festival de l’écriture Motàmot déploie son riche programme d’animations, samedi 13 et dimanche 14 avril, à La Filature mais aussi au temple Saint-Etienne et en balade à vélo dans les rues de la ville. Autour de la thématique « Écrire le monde », cet évènement, organisé par les bibliothèques et de nombreux partenaires, propose des spectacles et projections, des lectures et rencontres avec les 20 auteurs invités, des expositions et de nombreux ateliers : calligraphie japonaise, chinoise et arabe, haikus naturels, mangas, carnets de voyage… Lire notre article

Samedi 13 avril de 10h à 20h30 et dimanche 14 avril de 10h à 18h à La Filature. Gratuit. + d’infos et programme complet : www.festival-motamot.fr

Arnaud Demanche et Les Virtuoses au théâtre de la Sinne

Le théâtre de la Sinne présente deux spectacles, très différents mais tous deux placés sous le signe de l’humour, ce week-end. Vendredi 12 avril, l’humoriste Arnaud Demanche, qui écrit depuis 18 ans pour la télé, la radio et le web, proposera son spectacle « Faut qu’on parle », une ode savoureuse et cynique à l’humour, au dialogue et à la liberté d’expression. Samedi 13 avril, Mathias et Julien Caldez vont se partager un seul piano… pour deux pianistes. Spectacle unique en son genre, Les Virtuoses mêle les univers de la musique classique, de la magie et de la comédie à la Chaplin.

Vendredi 12 et samedi 13 avril à 20h au théâtre de la Sinne. + d’infos et réservations : www.theatre-sinne.fr

Théâtre, soirée DJs et balade contée à La Filature

Kalimba

En plus d’accueillir le festival de l’écriture Motàmot, La Filature propose aussi différents évènements, ce week-end. Écrite par Ronan Chéneau et mise en scène par David Bobée, la pièce Fées (du 11 au 14 avril) dresse le portrait d’un jeune homme qui s’isole dans sa salle de bain et voit apparaître des créatures malicieuses et affectueuses : des fées qui lui soufflent les bruits du monde. Autre proposition avec la soirée Sunset (jeudi 11 avril à partir de 20h), où des DJs de l’association Zam Zam vont faire danser le public sur la mezzanine (entrée libre). Enfin, dans le cadre du festival Motàmot, une balade contée à vélo est proposée, dimanche 14 avril à 10h, depuis l’AFSCO jusqu’à La Filature (gratuit, sur inscription).

+ d’infos et réservations : www.lafilature.org

Les Débrouill’arts : le festival du faire soi-même

Pixabay

La fédération des Foyers clubs d’Alsace organise le festival Les Débrouill’arts, samedi 13 et dimanche 14 avril, dans ses locaux de la rue des Castors. Dédié au faire soi-même pour les adultes et les enfants à partir de huit ans, le festival invite à participer à des ateliers pratiques et créatifs autour des arts et loisirs créatifs, de la nature et de l’environnement, de la vie quotidienne et de l’entretien et la réparation pour donner une seconde vie aux objets.

Samedi 13 et dimanche 14 avril de 14h à 18h à la FDFC Alsace, 4, rue des Castors. Entrée libre, participation aux ateliers : 5€ enfants, 8€ adultes. + d’infos : www.fdfc68.org

Concert DiVin : l’appel du large

Marc Guenard

Les musiciens de l’Orchestre symphonique de Mulhouse invitent à prendre le large, avec un concert DiVin d’inspiration aquatique, vendredi 12 avril à l’auditorium du Conservatoire. Au programme de ce concert en quintet, qui sera suivi d’une dégustation de vins : Toward the sea III de Toru Takemitsu, Quintette de Jean Cras, Océan-Mer de Graciane Finzi et Prélude, marine et chansons de Guy Ropartz.

Vendredi 12 avril à 19h au Conservatoire, 1, rue de Metz. + d’infos et réservations : www.lafilature.org

L’idée en + : Le grand bal de printemps de Motoco

Avec les DJs Kemicalkem et Alex, gratuit et ouvert à tous (adultes).

Samedi 13 avril à partir de 21h à Motoco, 11, rue des Brodeuses. Gratuit. + d’infos : www.facebook.com

Retrouvez l’agenda des sorties à Mulhouse sur mplusinfo.fr/sortir-a-mulhouse

Festival Motàmot : 60 rendez-vous pour « Écrire le monde »

Temps de lecture : 4 minutes

Tout public et gratuit, le festival de l’écriture Motàmot déploie son riche programme d’animations, samedi 13 et dimanche 14 avril à La Filature. Ateliers de manga et de hiéroglyphes, lectures et rencontres avec des auteurs, spectacles et concerts… M+ vous donne (au moins) cinq bonnes raisons de vous y rendre.   

1) Pour son programme riche et ludique

Avec 60 rendez-vous proposés pour les enfants comme les adultes, le festival Motàmot décline son programme sous une multitude de formes : des ateliers créatifs, des spectacles et des concerts, des lectures, des expositions et des rencontres avec la vingtaine d’auteurs invités. Dans une Filature transformée en gare, il suffira de suivre le bon quai pour découvrir la calligraphie chinoise ou arabe, fabriquer des haikus naturels, apprendre à dessiner des personnages de manga, assister à un ciné-concert, réaliser un carnet de voyage, échanger autour des mondes imaginaires…

« Ce qui définit Motàmot, ce sont la convivialité, les rencontres, les échanges, souligne Anne-Catherine Goetz, adjointe au maire déléguée à la Culture. Avec 1 000 visiteurs accueillis en 2023, le festival, organisé par les bibliothèques et de nombreux partenaires, s’installe et trouve son public. C’est important car Motàmot répond aux enjeux d’accès aux livres et à la culture pour tous. La thématique de cette édition, « Écrire le monde », s’inscrit dans le cadre des voyages, de l’ouverture aux autres. Cela fait sens à Mulhouse, une ville qui s’est construite au fil des apports des différentes cultures. »

2) Pour son parrain et sa marraine, grands voyageurs

DR

Pour cette cinquième édition, Motàmot s’est choisi comme parrain et marraine un couple d’écrivains, de voyageurs et de réalisateurs, qui incarnent à merveille la thématique « Écrire le monde » : Sonia et Alexandre Poussin. Tour du monde à vélo, traversée de l’Himalaya avec Sylvain Tesson, traversée de l’Afrique puis de Madagascar, en famille… Ce couple de grands voyageurs va témoigner de ses voyages et expériences avec plusieurs évènements pendant le festival : entretiens, projection du film sur leur périple malgache, conseils pour les femmes voyageuses en solo par Sonia Poussin…

« Nous sommes ravis de venir à Mulhouse pour témoigner de nos dix ans de voyages dans plus de 40 pays, explique Alexandre Poussin. Le voyage nous transforme, on se frotte aux différentes façons de voir le monde et on en adopte une partie. Depuis que je voyage, j’essaie d’aller de plus en plus lentement, de prendre le temps d’échanger et de comprendre des réalités complexes. En écrivant, nous essayons de donner une image précise et juste de la réalité des gens. »

3) Pour écrire et décrire les mondes

Si le monde d’aujourd’hui et d’hier se dévoile via les récits de voyage, les rencontres avec les auteurs ou les ateliers, les mondes imaginaires ne sont pas oubliés avec des auteurs et des animations qui traitent de la science-fiction et de la fantasy. Les auteurs Ariel Holzl et Johan Heliot animeront ainsi une rencontre autour des mondes imaginaires, alors qu’un atelier invitera à créer une créature fantastique, à la manière des Yôkai japonais.

Autres créatures fantastiques, les fées seront au cœur de la pièce de théâtre Fées, écrite par Ronan Chéneau et mise en scène par David Bobée. Présentée deux fois durant le festival, cette pièce dresse le portait d’un jeune homme qui s’isole dans sa salle de bain, décidé à se couper du monde et des ses violences. Il voit alors apparaître des fées qui lui soufflent les bruits du monde extérieur. (À partir de 16 ans, spectacle payant. Réservations)

4) Pour son focus vers la jeunesse et les scolaires

Guillaume Rudin

Festival familial et ouvert à tous, Motàmot propose des activités adaptées à tous, et notamment aux plus jeunes. Si de nombreuses propositions s’adressent aux adolescents, aux adultes et aux enfants à partir de 7 ans, les plus petits ne sont pas oubliés, avec des ateliers et des spectacles à partir de 3 ans et même les lectures « Des livres et des bébés », pour les 0-4 ans. Les bibliothécaires de Mulhouse et les librairies indépendantes (Bisey, Le Liseron, 47° Nord, Tribulles Canal BD) proposent ainsi différentes animations durant le festival.

Côté scolaire, trois classes participent, depuis janvier, au projet « Mulhouse 3024 », qui vise à imaginer Mulhouse en l’année 3024. Après cinq séances d’écriture avec l’auteur Johan Heliot, les élèves ont mis leurs idées en volumes, avec l’artiste Lili Terrana. Leur travail sera visible à La Filature pendant le festival.

5) Pour ses propositions hors les murs

Si l’essentiel du festival se déroule à La Filature, Motàmot investit aussi le temple Saint-Etienne et même les rues de la ville. Une balade contée à vélo est ainsi proposée, dimanche 14 avril à 10h, au départ de l’AFSCO, direction La Filature. Plusieurs arrêts sont prévus pour découvrir, in situ, les contes écrits par Catherine Verlaguet, à partir d’interviews de Mulhousiens.

Le temple Saint-Etienne accueille, lui, un concert de chants du monde, samedi 13 avril à 20h, ainsi que l’exposition photo « Mulhouse-Istanbul » de Bekir Aysan, qui retrace son périple à vélo de Mulhouse à Istanbul. Le photographe racontera aussi son périple, dimanche 14 avril à 17h, dans le cadre d’une rencontre. « Ce projet un peu fou, né d’un besoin de liberté et de l’envie de me retrouver moi-même, sur la route qu’ont emprunté mes ancêtres, m’a permis de révéler mon écriture au fur et à mesure, explique Bekir Aysan. Je veux restituer, dans un livre à paraître, les rencontres, l’entraide et la solidarité que j’ai rencontrées sur la route. »

Samedi 13 avril de 10h à 20h30 et dimanche 14 avril de 10h à 18h à La Filature. Gratuit. + d’infos et programme complet sur festival-motamot.fr

Fonderie : dernière ligne droite pour bénéficier d’aides pour améliorer l’habitat ancien  

Temps de lecture : 4 minutes

Permettre aux propriétaires occupants, comme bailleurs, de bénéficier d’aides financières conséquentes et de conseils gratuits pour rénover et/ou améliorer leur patrimoine immobilier de plus de 15 ans… L’Opération programmée de l’habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU), engagée en 2020 et pour cinq ans dans le quartier Fonderie, commence à porter ses fruits, tout en suscitant l’intérêt d’investisseurs.

Université, KMØ, Maison de l’industrie, Village industriel en devenir, nouvelle passerelle piétons/cyclistes reliant les quais d’Oran et d’Isly en cours de finalisation, Bat.36 dédié à l’ingénierie, restaurant Le Nomad, La Kunsthalle, programmes immobiliers tels le Green Lofts, réfection de la place Kleber à venir… Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater les mutations de la Fonderie, orchestrées par les partenaires publics comme privés depuis le début du XXIe siècle. Des transformations qui concernent également le logement privé ancien, menées dans le cadre de l’Opération programmée de l’habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU pour les amateurs de sigles) du quartier Fonderie et limitrophe (voir la carte des logements éligibles).

De 60% à 90% d’aides pour réaliser des travaux

Marc-Antoine Vallori Les opérations de rénovation se succèdent, à l’image de l’immeuble situé à l’angle des rues Laederich et Kléber.

« L’objectif est de permettre aux propriétaires de réhabiliter et rénover leur patrimoine (logement de plus de 15 ans) en bénéficiant d’un guichet unique et d’un accompagnement gratuit : technique, administratif et financier. Tout est fait pour faciliter la vie des propriétaires, avec des aides significatives à la clé pour réaliser les travaux, pouvant désormais atteindre les 90% pour les propriétaires occupants et jusqu’à 60% pour les propriétaires bailleurs. Nous acquérons aussi des biens que nous proposons ensuite à la vente », résume Mohamed Kadri, responsable Habitat chez Citivia, développeur public urbain mandaté par la Ville de Mulhouse pour piloter le dispositif.

445 logements traités sur 806 logements ciblés

Débutée en juillet 2020, l’OPAH-RU Fonderie, qui court jusqu’à juillet 2025, porte progressivement ses fruits avec 445 logements traités, 5,7 millions d’euros de travaux générés et 1,7 million d’euros de subventions débloquées par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), la Ville de Mulhouse, m2A et la Collectivité européenne d’Alsace. « Nous sommes légèrement en-dessous des objectifs initiaux qui étaient élevés (Ndlr : 806 logements ciblés et 4 millions d’euros de subventions sur cinq ans), concède-t-on chez Citivia. Cela dit, nous savons que nous entrons dans la dernière ligne droite du programme et que c’est souvent lors de la dernière année que les choses se décantent. Le contexte n’a pas aidé non plus avec une augmentation du coût des matériaux, qui ont amené des propriétaires à différer les travaux, tout en engendrant des difficultés pour des potentiels investisseurs à obtenir des prêts auprès des banques pour mener à bien des projets qualitatifs. »

Contreparties

Marc-Antoine Vallori Dans le sillage des transformations du quartier Fonderie de ces dernières années, la place Kléber va être réaménagée.

Condition sine qua non pour bénéficier des aides financières dans le cadre de l’OPAH-RU, les propriétaires doivent satisfaire un cahier des charges précis pour mener des travaux, qu’ils portent sur les économies d’énergie (les entreprises doivent, dans ce cas, être certifiées RGE), la mise aux normes, l’adaptation à la perte d’autonomie ou encore la réfection des parties communes et extérieures… Autre contrepartie spécifiquement demandée aux propriétaires bailleurs pour bénéficier des aides financières : des loyers encadrés pour une durée de six ans dans le cadre du dispositif Loc’Avantages, permettant aussi de bénéficier d’une réduction d’impôt variable selon le revenu des futurs locataires.

Un quartier à fort potentiel

« Le quartier Fonderie, qui compte 20% de propriétaires occupants pour 80% de propriétaires bailleurs, a un fort potentiel en étant situé à deux pas de la fac, du centre-ville et de la gare, souligne Mohamed Kadri. On sent un vrai intérêt des investisseurs (lire ci-dessous) pour des appartements comme des immeubles entiers pour lesquels nous demandons aussi de travailler un projet, dès lors qu’il y a un rez-de-chaussée commercial. »  L’une ou l’autre annonce d’ouvertures de belles adresses devrait intervenir ces prochaines semaines…

+ d’infos : opah-fonderie@citivia.fr – 03.89.60.67.46 – citivia.fr

Des opportunités pour les investisseurs

L’Opération programmée de l’habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU) en cours dans le quartier Fonderie et alentours offre de réelles opportunités aux investisseurs. Les exemples de rénovation réussis dans le secteur sont pléthores, à l’image de celle opérée, rue Laederich, à l’échelle de tout un immeuble totalement rénové, qui propose désormais huit logements en location pour 630 000 euros de travaux investis, dont 306 080 financés par des subventions (ANAH, Ville, m2A et CeA – lire notre article). Autre exemple, rue de l’Arsenal avec un appartement 2 pièces de 29 m² acquis pour la modeste somme de 19 500 euros, à laquelle s’ajoute un peu plus de 15 000 euros de travaux à la charge de l’acquéreur sur les 35 700 euros au total investis, soit près de 60% du coût total des travaux pris en charge par les subventions (lire notre article).

La SIM invite les entrepreneurs à s’installer au cœur de Mulhouse

Temps de lecture : 3 minutes

Au cœur de la ville, entre la gare et le centre historique, la Société industrielle de Mulhouse (SIM) lance un appel à projets, afin d’inviter les entrepreneurs à s’installer dans ses locaux. 1 300 m2 d’espaces sont disponibles, alors qu’un espace de restauration prendra prochainement ses quartiers au rez-de-chaussée.

Une localisation idéale, une histoire fondée sur l’entrepreneuriat et l’innovation, un écosystème riche avec 270 entreprises membres et un Centre de congrès et, bientôt, un espace de restauration… La Société industrielle de Mulhouse (SIM) mise sur ses atouts pour accueillir, en ses murs, de nouveaux entrepreneurs.

Composé de trois bâtiments accolés, d’une superficie totale de 6 800 m², le siège de la SIM dispose désormais de 1 300 m² disponibles pour accueillir « des entrepreneurs qui partagent nos valeurs et ont envie de s’engager pour leur territoire, explique Natacha Pimmel, directrice du développement de la SIM. Suite au départ de l’UIMM, dans le très beau projet de la Maison de l’industrie, ou encore avec les espaces disponibles de l’ancienne bibliothèque de la SIM, dont les ouvrages ont été transférés à l’Université de la Fonderie, nous avons souhaité repenser l’ensemble du bâtiment. »

Des espaces modulables et adaptables

Catherine Kohler

Cette réorganisation des espaces permet à la SIM de proposer de nouveaux bureaux aux entrepreneurs, avec différents espaces modulables de 52 m² jusqu’à plus de 400 m² dans l’ancienne bibliothèque. « Tous les espaces sont adaptables en fonction des besoins, avec des tarifs au niveau du marché actuel. Des espaces (salles de réunion, espaces d’exposition) et services partagés, mais également des tarifs avantageux pour la location des espaces du Centre de congrès, font partie de l’offre que nous proposons, qui mise sur l’attractivité et la création de lien entre tous les « habitants » de la SIM. Nous avons développé ce projet avec nos « habitants » déjà présents, soit une dizaine de structures et plus de 50 personnes. »

Parmi les « habitants » actuels de la SIM, on retrouve France Chimie, Barrisol, Face Alsace, Alemploi, la Société Générale ou encore l’agence de communication Wooz’up. « Notre agence, implantée à Mulhouse et à Strasbourg, existe depuis neuf ans, souligne Stéphanie Grotzinger, dirigeante associée de Wooz’up. Auparavant installés à l’Île Napoléon à Sausheim, nous sommes arrivés à la SIM début 2023, pour nous rapprocher de la gare et du centre-ville. Cette localisation est importante pour l’attractivité de notre agence, pour nos salariés et, en rejoignant la SIM, on a découvert bien plus que de simples bureaux ! Il y a ici une émulation, des liens entre les entreprises et plein de dispositifs et de rencontres qui rapprochent des mondes parfois éloignés. En étant ici, on s’implique pour son territoire et ça nous apporte en retour. »

Un nouveau lieu de restauration

Catherine Kohler

En effet, les entreprises qui s’installent à la SIM s’engagent à soutenir l’un de ses axes d’activité : jeunesse et formation, développement économique et durable, culture et attractivité… « S’installer à la SIM, c’est une installation avec un impact, précise Luc Gaillet, le président de la SIM. Ici, on ne loue pas simplement des mètres carrés, on intègre un écosystème d’entreprises qui partagent des valeurs et s’engagent pour leur territoire. L’esprit SIM, c’est celui du modèle mulhousien, d’une ville coconstruite par ses élus et ses entrepreneurs, dans une démarche partagée d’intelligence collective. Nous sommes les héritiers de cette histoire et nous continuons à faire vivre ce modèle, à développer cet écosystème et à soutenir l’attractivité de Mulhouse. »

Pour développer encore son attractivité, la SIM a lancé un appel à manifestation d’intérêt à destination des restaurateurs, afin de créer un lieu de restauration. Proposant de la restauration sur place et à emporter, ainsi qu’un salon de thé, celui-ci prendra place au rez-de-chaussée du bâtiment principal, dans un bel espace traversant entre le square de la Bourse et la rue Jean-Jacques Henner, avec deux terrasses potentielles. Ouvert jusqu’à mi-mai, cet appel à manifestation d’intérêt a d’ores et déjà suscité l’intérêt de plusieurs professionnels.

La SIM organise un stammtisch, ouvert à tous sur inscription, pour présenter son appel à projets et ses espaces, jeudi 11 avril à 18h. + d’infos et inscriptions : www.sim.asso.fr

M+, le mag : les mobilités douces à la une du numéro de printemps

Temps de lecture : < 1 minute

Dossier pour tout savoir sur le développement des mobilités douces à Mulhouse, coups de projecteur sur le quartier Wolf-Wagner ou sur le Plan lumière déployé par la Ville, adresses pour acheter des vêtements de seconde main, à table au restaurant Le Maharaja, sorties incontournables…

En complément de sa version numérique dédiée à l’actu quotidienne sur mplusinfo.fr, le magazine M+ de ce printemps est sorti ! Distribué à tous les Mulhousiens et dans une centaine de points de diffusion à travers la ville, le nouveau numéro est à découvrir ici :

À lire ici ou à télécharger 

Arts : Karima Duchamp travaille la couleur « comme une matière »

Temps de lecture : 4 minutes

Peintre et céramiste, l’artiste mulhousienne Karima Duchamp ouvre son atelier au public, samedi 6 et dimanche 7 avril, dans le cadre des Journées européennes des métiers d’art. L’occasion de découvrir le travail précis et l’univers sensible de cette artiste qui expose dans le monde entier.

Savoir-faire et créativité, tradition et innovation… Les Journées européennes des métiers d’art invitent, pour leur 18e édition, à découvrir le travail des professionnels des métiers d’art, au cœur de leurs ateliers. À Mulhouse, plusieurs professionnels et artistes accueillent le public (programme complet), samedi 6 et dimanche 7 avril, comme la peintre et céramiste Karima Duchamp.

Maniant aussi bien les pinceaux que l’argile ou les crayons, cette artiste mulhousienne s’est fait un nom à l’échelle mondiale, avec ses œuvres de céramique picturale, ses peintures où les silhouettes semblent lumineuses et lointaines et son utilisation de la couleur, travaillée comme une matière à part entière. Présentées dans des musées italiens, suisses, allemands et même taiwanais, les œuvres de Karima Duchamp ont également été présentées à Art Basel, à Bâle et Miami, à Philadelphie, New York, Paris ou Bruxelles…

« Un vrai besoin de découvrir l’art »

Catherine Kohler

Originaire d’Audincourt, Karima Duchamp a rejoint Mulhouse à la fin des années 90, pour suivre des cours de langue et de commerce à l’Université de Haute-Alsace. C’est après l’obtention de son diplôme qu’elle décide de se lancer dans la peinture et de répondre à « un vrai besoin de découvrir l’art. Enfant déjà, j’étais très intéressée par les activités créatives qu’exerçaient mes sœurs et par les objets martelés et les céramiques de l’artisanat algérien, que nous avions à la maison. Je me contentais d’observer mais à un moment donné, je me suis lancée, sans formation, comme ça ! » Dès ses premières œuvres, Karima Duchamp est repérée et récompensée notamment par le Prix du jury, lors du Salon des 40 de Saint-Louis, en 2000.

« Ce prix m’a encouragé à continuer mais, comme pour les autres prix que j’ai pu recevoir par la suite, il ne m’a pas fait tourner la tête. Il faut garder les pieds bien ancrés dans le sol et continuer à travailler. Le travail est très important pour moi, je consacre beaucoup de temps à chacune de mes œuvres. J’écris beaucoup, je me documente, je fais mûrir les thèmes puis, au moment de créer, je me laisse porter. Les intuitions, les sensations, les émotions sont alors au cœur de mon travail… »

Un attachement particulier à la céramique

Catherine Kohler

Après la peinture, c’est la découverte de la céramique, lors d’un atelier à la Maison de la céramique de Mulhouse d’alors, qui va bouleverser Karima Duchamp. « J’ai tout de suite su que c’était fait pour moi. Je suis très attachée à cette matière vivante et très malléable, qui peut donner toutes les formes. On peut en faire des volumes et des sculptures, mais je la travaille aussi sous forme de plaques, fines comme du papier. C’est une activité très sensorielle et je pense qu’inconsciemment cela fait écho à mes racines, à mon arrière-grand-mère qui était potière. » Après un an de formation, l’artiste développe rapidement son style et multiplie les travaux, les prix et les expositions.

Parallèlement, elle obtient, en 2014, son diplôme national supérieur d’expression plastique, « quelque chose qui me manquait et qui était important pour moi, en termes de légitimité ». Devenue membre de l’Académie internationale de la céramique, elle enseigne aussi la céramique lors d’ateliers et de conférences. Elle la travaille par morceaux, par couches, en y intégrant beaucoup de couleur, malgré la difficulté de la chose, en s’inspirant notamment des fresques historiques antiques qui ont traversé les siècles. « J’adore ces vieilles fresques patinées, délavées par le temps, où on peut compléter l’histoire et les éléments manquants. Mon travail est ainsi, on rentre dedans petit à petit, ce n’est pas forcément immédiat. J’ai envie qu’on pense que c’est une œuvre qui a traversé le temps. »

Du Cercle de l’art à Minneapolis

En plus de sa participation aux Journées européennes des métiers d’art, elle vient de rejoindre le collectif d’artistes le Cercle de l’art, qui rassemble plus de 100 femmes artistes en France. Ce collectif, qui a pour vocation de soutenir les femmes artistes, propose aux collectionneurs d’acquérir une des œuvres de la créatrice qu’ils soutiennent, en payant en 12 mensualités. « Ce système facilite l’achat et permet aux artistes de lancer des projets avec une certaine sécurité financière. Pour remercier les gens qui me soutiennent de cette manière, je leur propose aussi des invitations aux expositions et foires, une petite œuvre anniversaire et une invitation pour venir créer une œuvre avec moi. Le fait de rejoindre ce collectif permet aussi de rencontrer d’autres artistes, d’échanger et d’apprendre, de participer à des expositions et résidences… »

Solidement implantée à Mulhouse, où elle vit avec son mari et ses enfants, Karima Duchamp voyage régulièrement pour son travail, notamment dans le cadre de résidences artistiques aux États-Unis, au Japon ou en Allemagne. À l’automne, elle partira ainsi à Minneapolis, aux États-Unis, pour une résidence de trois mois dans un Centre d’art céramique. « J’adore ces résidences, qui permettent de sortir du quotidien, de découvrir et de s’inspirer au contact de nouvelles personnes et de nouveaux lieux. Ce sont de vraies bouffées d’air pour la créativité. »

L’atelier de Karima Duchamp, situé au 5, rue du Saule, est ouvert samedi 6 et dimanche 7 avril de 10h à 18h, et tout au long du mois d’avril sur rendez-vous. Gratuit. + d’infos : www.karimaduchamp.net