Culture

Yarol : « Je ne vais très certainement pas renier d’avoir travaillé avec Johnny ! »

Après avoir notamment officié comme guitariste de Johnny Hallyday et fait les belles heures du groupe FFF, Yarol vient de sortir son premier album solo, qu’il défendra sur la scène du Noumatrouff, samedi 16 mars. Entretien avec un enfant du rock, bondissant et dansant.

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Après avoir notamment officié comme guitariste de Johnny Hallyday et fait les belles heures du groupe FFF, Yarol vient de sortir son premier album solo, qu’il défendra sur la scène du Noumatrouff, samedi 16 mars. Entretien avec un enfant du rock, bondissant et dansant.

Qu’est-ce qui vous a motivé pour vous lancer dans cette nouvelle aventure en solo ?

Il y a pas mal de temps que je chante mais c’est au sein de Black Minou que j’y ai vraiment pris goût ! Le seul objectif de ce projet était de faire des reprises dans l’optique de s’amuser et de prendre son pied dans les clubs et bars. C’était juste jouissif et sans prétention. Avec ce premier album, je souhaitais me lancer dans une nouvelle aventure. Il y a quelque chose de très excitant à remettre les compteurs à zéro.

« Je me suis toujours nourri de différents univers musicaux »

Votre album est à la fois rock et dansant. Il synthétise finalement assez bien votre carrière musicale, non ?

Je me suis toujours nourri de différents univers en essayant de conjuguer l’énergie du rock à la danse. Mes influences sont à puiser dans le rock’n’roll, de Chuck Berry à Led Zeppelin, des Rolling Stones à Lou Reed, tout en portant un grand amour à la soul et au blues à travers des artistes comme James Brown, George Clinton ou Otis Redding. Pour moi, c’est un autre bras du rock’n’roll. J’essaye de mélanger mes influences et mes goûts musicaux pour créer un petit cocktail à ma sauce.

Sur les 14 titres que comprend votre album, deux sont en français. Est-ce compliqué de faire sonner du rock en français ?

Ce n’est pas évident, surtout pour moi qui baigne, depuis enfant, dans la culture anglo-saxonne. J’ai une culture de la chanson française malheureusement pas terrible, comprenant quelques grosses lacunes. Je découvre maintenant des chansons, des artistes et des auteurs que je commence à apprécier. Cela dit, même si je souhaite faire certains titres en français, dès que je prends une guitare pour imaginer une chanson, c’est en anglais que ça vient naturellement. C’est pour cela que je me suis fait aider par des gens que j’aime beaucoup, notamment Benjamin Biolay, qui m’a filé un coup de main sur « Sale », qui ouvre l’album.

Publié le 11 mars 2019 | Mis à jour le 28 janv.