Centre sportif, Mulhouse

Les normes sociales en matière de vieillissement évoluent. Jadis empreinte de fragilité et de vulnérabilité, l’avancée en âge se veut aujourd’hui active et dynamique. Il suffit de se référer au modèle du « vieillissement actif », qui oriente toute une série de politiques publiques en la matière pour s’en convaincre. Bien vieillir signifie dans ce cadre faire des projets, être acteur de sa propre vie, être utile, être autonome. On peut néanmoins se demander si cette injonction à l’autonomie, valeur dominante au sein de nos sociétés occidentales, ne vient pas altérer la liberté et la volonté de la personne âgée. On peut aussi s’interroger sur cette notion de vieillissement actif qui conduirait à stigmatiser et exclure les personnes âgées ne pouvant pas ou ne souhaitant pas rentrer dans cette norme.
En effet, une société se voulant réellement inclusive ne devrait-elle pas davantage reconnaître les personnes âgées comme des sujets libres de leurs choix ? Nous voici face à une question éthique majeure pour notre société dont on mesure l’impact sur les pratiques de soins et d’accompagnement mais aussi sur les politiques publiques.
Cette rencontre sera animée par Grégory Aiguier, Docteur en sciences médicales, enseignant-chercheur au Centre d’éthique médical de l’Université catholique de Lille.

Inscriptions jusqu’au 7 septembre à cschaffner@apa.asso.fr ou au 03 89 32 93 00. Entrée gratuite.