Exposition collective

Ces gouttes à l’aveugle me bercent de tendresse
L’Atelier du Vestiaire – ADAPEI Les Papillons blanc

​L’Atelier du Vestiaire a été créé il y a huit ans au sein de la résidence Cap Cornely, gérée par l’Adapei Papillons Blancs d’Alsace. C’est un collectif d’artistes de près de quarante personnes accompagnées dans leurs pratiques artistiques par Céline Martin, David Allart et Fanny Munsch. Dans ce lieu, il ne s’agit pas de transmission de « savoir » par le biais d’ateliers de pratiques techniques, ni de s’inscrire dans une perspective thérapeutique, les artistes de l’atelier son invités à poursuivre ou à développer une pratique artistique personnelle singulière. Aucun thème n’est proposé afin que chacun découvre, explore, expérimente son propre territoire. Depuis plusieurs années, l’Atelier du Vestiaire travaille en collaboration avec les artistes du Séchoir, partageait l’atelier de céramique N° 17. Ils occupent désormais, à part entière, l’atelier N° 7 au Séchoir et bientôt un espace dédié verra le jour dans le prolongement physique du Séchoir, augurant une collaboration encore plus étroite.

Exposition solo

Bords de Mer – Entre formes et abstraction – Sandrine Stahl

Sandrine Stahl propose un voyage visuel où le bord de mer se transforme en une palette d’expressions artistiques intrigantes. Cette exposition offre un regard approfondi sur la fusion subtile entre les paysages côtiers et les concepts abstraits, créant ainsi un dialogue entre la nature et l’imagination, incarné par l’œuvre distinctive de l’artiste. À travers ses peintures dynamiques, Sandrine Stahl propose une interprétation personnelle du lien entre les formes trouvées en bord de mer et les concepts abstraits qui les transcendent. Ses toiles riches en couleurs évoquent le murmure des vagues et la danse du soleil sur l’eau, tout en capturant l’essence éphémère de ces moments fugaces. Chaque coup de pinceau est une exploration de la ligne entre réalité et imagination, entre la forme concrète et l’abstraction envoûtante.
Cette exposition nous invite à contempler les liens profonds entre la nature et la créativité humaine à travers ses yeux. C’est une célébration de la diversité des formes que peut prendre l’art inspiré par le littoral, tout en explorant les concepts intangibles qui résident au cœur de cette expérience.
Nous vous convions à vous immerger dans cette exposition qui donne vie à l’essence du bord de mer à travers l’objectif de l’abstraction de Sandrine Stahl. Venez découvrir comment l’artiste a voulu saisir la magie changeante des formes en bord de mer, transformant ces contours familiers en une symphonie artistique, entre formes et abstraction.

Invitée du Runspace Le Mouvoir

Alexia Trawinski  avec Tastzellen
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Passée au travers de plusieurs institutions, entre la France et l’Allemagne, Alexia Trawinski s’est formée auprès des artistes Silvia Bächli, et Pia fries. De leurs enseignements elle garde ce désir de lier la peinture à l’espace. Depuis 2019 elle développe une pratique du mural basée sur le collage de papier. Dessin, peinture et architecture se rejoignent. En intervenant directement dans l’espace du spectateur, la peinture se présente à nous autrement. Elle n’est plus un objet, elle est un corps dans l’espace.
« Dans mon travail, je m’intéresse à l’idée de territoire corporel, au rapport entre le moi et mon environnement, jusqu’où s’étend notre espace. La peau, c’est l’organe qui sert de protection, de passage entre mon corps et le monde extérieur. La vie s’inscrit à sa surface, la peau garde trace. Pareil au papier, mon matériau de prédilection. À travers le caractère tactile du papier, c’est le caractère haptique de la peinture que je cherche. Faire se rencontrer, voir et toucher. Les couleurs choisies sont le reflet de mon intérêt pour les pigments naturels, les ocres et les terres colorantes.
Les couleurs se tissent entre elles, formant une peau sur le papier. Les formes que je développe sont épidermiques. Entre frottage et brossage, je mets en relief le grain du papier, sa texture. C’est par ce travail en surface qu’on arrive à la profondeur de la feuille. Dessiner, tout comme peindre, c’est questionner les limites d’un espace, c’est s’aventurer sur la feuille, et voir si on peut aller au-delà ».
Dans mon travail, je m’intéresse à la peau, terre de contact entre le moi et l’environnement. Pour l’espace Le Mouvoir, je propose une expérience picturale : «Tastzellen», cellules du toucher. Ces dernières permettent le dialogue entre notre corps et le monde. La peinture, en tant que matière sensible, nous guident des sensations aux sentiments, de l’externe à l’interne, du terrestre au spirituel.