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Jauchzet Gott in allen Landen!

dimanche 18 septembre 2022 - De 17h00 à 18h15

Jauchzet Gott in allen Landen!

Eglise Sainte Marie, MULHOUSE

Ce programme s’articule autour de l’œuvre majeur, l’une de plus virtuoses et démandantes cantate de Bach, une master pièce – la cantate BWV 51 Jauchzet Gott in allen Landen! (Exaltez Dieu en toutes les contrées !).

Ecrite en 1730 (pour le quatrième dimanche après la Trinité) pour soprano solo, trompette et orchestre, cette cantate est d’un éclat et d’une jouissance sans comparaison. S’étalant sur 2 octaves d’ambitus, elle explore pratiquement tous les moyens d’expression, des coloratures joyeuses, un Adagio tendre, un choral glorieux et finie par un Alléluia éclatant.

Cette cantate est le défi pour les soprano-coloratures, mais le but de notre programme est surtout de la mettre en perspectives parmi les autres chefs-d’œuvre du même période, dont les deux airs lents, extrait de Magnificat de Bach (BWV 234), l’air de soprano « Quia respexit » ( un symbole de douceur et de tendresse) et un air de Gloria ed Vivaldi (RV589) « Domine Deus » (un louange serein et majestueux).

Le programme ne laisse pas de côté non plus la musique instrumentale de l’époque, par exemple les deux opus de Vivaldi : sa célèbre Folia (Op.1-12, RV 63) et sa Sinfonia Al Santo Sepolcro (RV 169).

La Folia est une sonate en trio (2 violons et basse continue), deuxième du cycles des sonate, écrite en 1703. L’œuvre de jeunesse, les variations sur le thème de la folia (une basse obstiné) elle a pourtant tout pour plaire – l’élégance, la virtuosité et le brio de Vivaldi mature.

La Sinfonia Al Santo Sepolcro (RV 169), écrite probablement pour la Chapelle de la Piété, est un grand contraste par rapport à la Folia, car déjà écrite que pour les cordes sans continuo, cette œuvre de musique de chambre ne présente aucun signe de « stravaganza » (extravagance) si fréquent chez Vivaldi, est bien présent dans la Folia.

La Synfonia en revanche est un œuvre sérieux, chargée des harmonies complexes et du contrepoint (ce qui est assez osé à cette époque où règne le détachement de l’héritage de Renaissance). L’esprit de la composition semble viser à accroître la charge expressive d’une profonde méditation sur la Passion du Christ.

Et pour finir – ou plutôt pour commencer le programme – nous avons choisi une suite pour trompettes et orchestre (quatuor à cordes) de Haendel – Suite en ré majeur HWV 341. Faisant partie de la célèbre Water Music de Haendel, cette suite en ré ou suite « pour la trompettes », brillante et efficace, ferme le typique de la Water Music et accompagne le retour du roi Georges 1er vers Saint James Palace. L’œuvre parfaite pour de commencer notre voyage autour de la cantate BWV 51 et son entourage musical.

Programme :

G.F.Haendel Suite HWV 341
J.S.Bach « Quia Respexit  » (Magnificat BWV 243)
A.Vivaldi Folia Op.1-12, RV 63
A.Vivaldi « Domine Deus » (de Gloria RV 589)
A.Vivaldi Sinfonia Al Santo Sepolcro (RV 169)
J.S.Bach cantate « Jauchzet Gott in allen Landen » (BWV 51)

Ensemble Calisto
Maria Krasnikova – soprano
Takahiro Sasaki – clavecin et l’orgue
Hugo Willerval – trompette (Pedro vient de désister)
Oleksandr Sora – violon 1
Loïc Simonet – violon 2
Teresa Roldan – alto
Karin Hannisdal – violoncelle
Pablo Caceres Aranibar – contrebasse

 Prix : Libre - Plateau

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