vendredi 23 février 2018 au samedi 24 février 2018 - A 20h00
Concert Symphonique #5 : Vol au-dessus d’un nid de coucou
La Filature, Mulhouse
Un tour du monde musical pour une humanité apaisée.
De la Chine servie par un Russe vivant en France à l’Argentine et le Mexique pour terminer avec un appel à l’humilité et la paix par un Américain, ce programme de l’Orchestre symphonique de Mulhouse est un message de fraternité musicale dans une mondialisation heureuse. Un programme coloré, raffiné et profond avec par moments la force d’un typhon ou d’un pampero.
Sur scène, le Chœur Philharmonique de Strasbourg, le Chœur de Haute-Alsace, la harpiste Anaïs Gaudemard sont placés sous la direction de John Axelrod, grand chef américain basé à Séville.
Un tour du monde musical pour une humanité apaisée. De la Chine servie par un Russe vivant en France à l’Argentine et le Mexique pour terminer avec un appel à l’humilité et la paix par un Américain, ce programme de l’Orchestre symphonique de Mulhouse est un message de fraternité musicale dans une mondialisation heureuse. Un programme coloré, raffiné et profond avec par moments la force d’un typhon ou d’un pampero.
Sur scène, le Chœur Philharmonique de Strasbourg, le Chœur de Haute-Alsace, la harpiste Anaïs Gaudemard sont placés sous la direction de John Axelrod.
Au programme
Le chant du rossignol – Igor Stravinski (1882-1971)
Composé d’après le conte d’Andersen, Le chant du rossignol est un poème symphonique, mis en ballet et créé en 1920 à Paris. Cette partition est une succession d’épisodes qui s’enchaînent. Elle débute avec la fête au palais de l’Empereur de Chine et termine avec la maladie et la guérison de l’Empereur. Entre ces deux extrémités le compositeur introduit entre autres, une danse chinoise, fait entendre à sa manière le rossignol jusqu’à aller évoquer un rossignol mécanique. Afin d’être au plus près des sonorités locales, Stravinski emploie la gamme pentatonique qui parcourt l’œuvre. Ainsi peut-on facilement y déceler des accents de Petrouchka (1911) et du Sacre du printemps (1913).
Danzon N°2 – Arturo Marquez (1950)
Le compositeur mexicain s’est rapidement fait connaître et certainement grâce à son intérêt pour la musique mexicaine et cubaine qu’il manie avec habileté dans un discours savant. La Danzon, danse d’origine cubaine, trouve dans des racines dans la habanera. Aussi Marquez a-t-il composé pour l’instant dans cet esprit un ensemble de neuf Danzon, la première datant de 1992, la dernière de 2017. Reconnu comme l’un des visages les plus authentiques de la musique mexicaine, les ensembles du monde entier se sont emparés de ces musiques aux couleurs vives et aux rythmes si typiques. Au-delà de la musique, il s’agit plus que d’une simple carte postale musicale, mais de voyages que propose le compositeur.
Concerto pour harpe – Alberto Ginastera (1916-1983)
La harpe a une image que l’on qualifie trop souvent de désuète. Le Concerto du compositeur argentin Alberto Ginestera (1916-1983) créé en 1967 en donne une image tout à fait différente et moderne. Ecrite durant une période où le compositeur aimait à introduire des sonorités et des influences folkloriques et populaires dans son discours savant. Il en résulte une œuvre aux sonorités et résonances multiples. Dès le début, il se dégage un sentiment d’urgence des accents percussifs inspirés du malambo, danse argentine rythmée par les pieds ; le second thème est lancinant et mystérieux. Dans le deuxième mouvement, la harpe est prépondérante soutenue par un orchestre plus discret. Des sonorités se dégagent rappelant une ambiance nocturne que l’on trouve chez B. Bartok, particulièrement avec l’emploi du célesta. Le troisième mouvement débute par une longue cadence suivie d’un Vivace avec un nouveau malambo pour conclure de manière exceptionnellement dramatique.
Chichester Psalms – Léonard Bernstein (1918-1990)
Les Chichester Psalms de L. Bernstein datent de 1965. Le compositeur met en musique des psaumes puisés de la Bible hébraïque ; l’œuvre répartie en trois mouvements est composée pour chœur et orchestre comme un concerto avec dans la partie centrale un mouvement lent. Ce mouvement est encadré par le premier consacré à la louange et le troisième qui prône l’humilité et se termine par un appel à la paix. Les Chichester Psalms mélangent surtout dans le premier mouvement une diversité vocale et rythmique. Tout en conservant l’hébreu, Bernstein le combine avec des pratiques vocales chrétiennes. L’œuvre est un appel à la paix particulièrement en Israël qui a connu au moment de la composition des moments difficiles.
Vendredi 23 et samedi 24 février à 20h à la Filature. Réserver votre place en ligne.
Autour du concert
- Comme pour chaque concert symphonique, le public est convié à une conférence gratuite d’avant-concert, à 19h salle Jean Besse de La Filature.
- Une Masterclass aura lieu samedi 24 février de 10h à 13h à La Filature avec les élèves de la classe de harpe du Conservatoire. Elle est ouverte au public. Gratuit sur réservation au 03 69 77 65 00 ou conservatoire@mulhouse-alsace.fr.
Filature, salle de répétition de l’orchestre, accès par l’entrée des artistes à l’arrière de la Filature.