Rock : Antoine Baschung dans le bon tempo avec Last Train

Last Train fera son grand retour, vendredi 26 novembre, dans son fief du Noumatrouff pour un concert archi-complet. Rencontre avec Antoine Baschung, batteur de ce groupe qui compte désormais dans le paysage du rock français.
« Jouer aux États-Unis, au Japon, au Vietnam ou encore dans de nombreux pays européens, c’était un vrai kiff ! » Si on lui avait prédit un si bel avenir il y a quelques années, Antoine Baschung , le batteur du groupe Last Train n’y aurait sans doute pas cru un seul instant. Pourtant, à maintenant 27 ans, le natif d’Altenbach, petit village sundgauvien, qui pratique son instrument depuis deux décennies, vit un rêve éveillé. « Mes parents m’ont inscrit à l’école de musique de Dannemarie à l’âge de 7 ans. Au début, je pratiquais seul, juste comme ça, pour le plaisir ».
Seul, et sans pour l’instant développer un amour passionnel pour son instrument : « C’est vrai qu’au départ, lorsque je pratiquais, je me lassais assez rapidement ». Jusqu’à son entrée en 5e précisément, au collège Jean-Monnet de Dannemarie, où il rencontre les trois autres compères du groupe : Jean-Noël, le chanteur/guitariste que tous surnomment « Jean-No », Tim, le bassiste, et Julien, guitariste, lui aussi. « On répétait tous les mercredis après-midi, chez mes parents au départ », confie Antoine.
Études et musique
A contretemps
- Groupe favori : « Explosions in the Sky », un groupe de post-rock américain.
- Livre préféré : « Retour à Reims », un essai autobiographique du sociologue et philosophe Didier Eribon.
- Batteur de référence : « Ilan Rubin, sans hésiter, il fait des trucs un peu fous et ça, j’adore ! »