Mobilités douces : le changement est en marche, porte de Bâle

C’est un chantier qui impacte la circulation depuis le mois d’avril : le secteur de la porte de Bâle est en pleine transformation, dans le cadre du développement des mobilités douces. Le point, à l’occasion d’une visite de chantier, qui a réuni les différents acteurs du projet, ce vendredi 5 juillet.
« La nouvelle porte de Bâle se dessine, avec une place qui sera rendue aux piétons, aux cyclistes et surtout à la nature, avec de nombreuses plantations » . C’est l’adjointe au maire déléguée à la Voirie qui le dit, se projetant déjà dans quelques mois, tandis que les engins de chantiers poursuivent leur ballet.« Nous arrivons à une période charnière du chantier, confie Emmanuel Philippe, l’ingénieur en charge du projet de développement des mobilités douces pour la Ville.Au niveau de l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny et de la rue des Bonnes Gens, le terrassement est terminé et l’enrobé posé. À partir du lundi 8 juillet, on remet en circulation la rue des Bonnes Gens, dans sa forme définitive, avec deux voies de circulation, en double sens » . Dans le même temps, la rue de Bâle sera fermée à la circulation durant un mois, entre la porte de Bâle et la rue de Zurich, pour permettre le raccordement de la chaufferie de la porte de Bâle au réseau de chaleur et l’aménagement de deux nouveaux arrêts de bus, adaptés aux personnes à mobilité réduite.« Cette fermeture et la baisse de circulation qu’elle va induire, nous permettra également de réaliser des travaux rue Pasteur, avec l’aménagement de trottoirs et le passage de deux fois deux à deux fois une voie de circulation » , poursuit Emmanuel Philippe.« La rue de Bâle devrait être rouverte à la circulation début août, on aura alors une visibilité de ce que sera la circulation définitive dans le secteur » , complète Claudine Boni Da Silva.
De carrefour à place publique
« Cela va revaloriser le quartier »
Stationnement : du neuf dans le quartier Nordfeld
Une nouvelle tarification est en vigueur pour le stationnement, depuis le 1er juillet, dans le quartier Nordfeld, voisin de la porte de Bâle. Une vingtaine de rues, auparavant situées en « zone verte » (1€/h pendant 4h maximum), sont désormais passées au tarif « zone orange » (2€/h, pendant 2h maximum), déjà en vigueur dans le reste du centre-ville. Par ailleurs, la place du Printemps et les abords de l’église Sainte-Geneviève, auparavant gratuits, sont désormais concernés par la tarification « zone orange ». Favoriser la rotation des véhicules, libérer des places de stationnement et lutter contre les véhicules ventouses sont les arguments avancés pour justifier cette nouvelle tarification. D’ici 2025, une borne de chargement de véhicules électriques sera également installée. À noter que le prix du stationnement résidentiel, toujours le moins cher de France (80€/an, 23€/trimestre, 12€/mois, 3€/semaine), reste inchangé.