Ghanili signifie « chante-moi » en arabe. C’est le titre de l’une des plus célèbres chansons d’Oum Kalthoum que tout le monde arabe connaît. Lorsqu’on la chante, le passé resurgit et transporte l’auditeur·rice dans un état de joie, de bonheur, voire d’extase. Si beaucoup sont capables de chanter par cœur les mélodies de celle que l’on a surnommée « l’Astre du Moyen-Orient », il en va de même avec le répertoire de ces deux autres « divas ». Oum Kalthoum, Asmahan et Najah Salam sont trois représentantes mythiques d’un âge d’or dont l’héritage est toujours bien présent dans les salles de concert comme dans les rues et les maisons au Proche-Orient et bien au-delà, tout autour du bassin méditerranéen. Pour reprendre et réinterpréter leurs chansons, Waed Bouhassoun est accompagnée par un takht – un petit ensemble de musiciens : oud, voix, qanun, percussions, violon, violoncelle – comme cela était souvent le cas aux XIXe et XXe siècles.
La soirée se poursuivra avec un concert du groupe Le Grand Bal Raï ainsi qu’un karaoké animé par Naïma Huber Yahi
DISCIPLINE : musique arabe · dans le cadre du Festival Musaïka et de la Carte Blanche Jacqueline Caux
INFOS PRATIQUES (Waed Bouhassoun) : grande salle · 1h30 environ
Prix : de 6€ à 29€