Culture

Biennale de la photo de Mulhouse : le début de la fin…

La Biennale de la photographie de Mulhouse accueille une quarantaine de photographes français et étrangers, pour sa 4e édition, forcément un peu particulière, qui va se déployer tout au long de l’automne, autour de la thématique « This is the end ». Ce week-end d’ouverture, du 11 au 13 septembre, est l’occasion de rencontrer les artistes invités.

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―Thomas Itty

La Biennale de la photographie de Mulhouse accueille une quarantaine de photographes français et étrangers, pour sa 4e édition, forcément un peu particulière, qui va se déployer tout au long de l’automne, autour de la thématique « This is the end ». Ce week-end d’ouverture, du 11 au 13 septembre, est l’occasion de rencontrer les artistes invités.

La pandémie de Covid-19 n’aura pas eu raison de la quatrième édition de la Biennale de la photographie de Mulhouse. Si l’évènement aurait dû se tenir en juin et déployer ses nombreuses expositions tout au long de l’été, comme à son habitude, c’est finalement en ce début septembre et tout au long de l’automne que l’essentiel de la Biennale va avoir lieu. L’essentiel car, en cette année 2020 où rien n’est tout à fait normal, plusieurs expositions ont déjà pu être présentées depuis le mois de juin, dans l’espace public.

A Mulhouse, sur les berges de l’Ill, les expositions de Jessica Auer et Guillaume Collignon sur l’impact du tourisme sur les sites naturels ont ainsi attiré un public nombreux, tout au long de l’été. Les deux artistes seront présents sur place, ce vendredi 11 septembre à 14h, pour une visite commentée, l’un des nombreux évènements gratuits proposés lors des Journées d’ouverture, jusqu’au 13 septembre. Du Musée des Beaux-arts à la bibliothèque Grand’Rue, en passant par La Filature, le parvis de la gare, la chapelle Saint-Jean ou Le Séchoir, une bonne partie de la quarantaine de photographes exposés cette année seront présents pour des visites commentées, des échanges et des vernissages. Retrouvez le programme complet du week-end inaugural .

« Une dynamique autour de la photo contemporaine »

―Thomas Itty

« Pour nous, ces Journées d’ouverture sont des journées de rencontres, souligne Anne Immelé, la directrice artistique de la Biennale de la photographie. C’est l’occasion de créer une dynamique autour de la photo contemporaine, d’échanger avec des photographes français et étrangers qui ont interprété la thématique de cette édition de manière très différente. » Intitulée « This is the end » (« c’est la fin », en français), cette édition s’enracine dans la relation que la photographie noue avec la fin imminente et ouvre un imaginaire du passage et de l’après. Elle s’inscrit également dans un contexte sanitaire, écologique et social qui rend cette thématique encore plus pertinente.

Avec treize lieux d’exposition, répartis dans cinq villes et communes (Mulhouse, Freiburg, Hombourg, Chalampé, Ottmarsheim), « la Biennale de la photographie affiche une dimension rhénane et multi partenariale qui fait sa singularité, explique Anne-Catherine Goetz, adjointe au maire déléguée à la Culture. Fédérateur et rencontrant un succès de plus en plus large tout en n’ayant pas peur d’aborder des sujets difficiles, l’évènement est fortement soutenu, depuis ses débuts, par la Ville de Mulhouse qui souhaite aider les artistes et faire revenir le public dans les lieux culturels, dans le respect des mesures sanitaires. »

« Une aventure artistique et humaine »

―Thomas Itty
Ce noir tout autour qui paraît nous cerner
Tout le jour il fait nuit noire,
Pour tout le sel de la terre
Comme des tourbillons de poussière

+ d’infos et programme complet : biennale-photo-mulhouse.com

Publié le 9 sept. 2020 | Mis à jour le 28 janv.