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18 mars 2024 à 16h37 par 1 362 0

Basket : le MBA à la rencontre de son (jeune) public

Basket : le MBA à la rencontre de son (jeune) public | M+ Mulhouse
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Basket : le MBA à la rencontre de son (jeune) public

18 mars 2024 à 16h37 par 1 3620

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Temps de lecture : 4 minutes

Impulser la pratique sportive dès le plus jeune âge, c’est l’objectif des classes à projet sportif, initiées par la Ville, en partenariat avec l’Education nationale, il y a deux ans. Ce lundi matin, les élèves de l’école Haut-Poirier, qui propose un parcours basket, ont pu échanger avec les joueurs du Mulhouse basket agglomération, avant d’assister à leur entraînement.

Chaque panier est chaleureusement salué, les dunks et 3 points provoquent même une quasi-hystérie collective chez les 300 élèves de l’école élémentaire Haut-Poirier, venus assister à l’entraînement du Mulhouse basket agglomération (MBA), ce lundi matin. Une rencontre co-organisée par l’association Macadam Basket et qui scelle le parrainage de l’école Haut-Poirier par les joueurs du MBA, actuels troisièmes du groupe B de Nationale 1. Habitués des ambiances chaudes du Palais des sports et des questions d’après match, ces derniers avaient presque l’air intimidés par leur public du jour, des élèves qui pratiquent le basket de manière hebdomadaire, à l’école, dans le cadre des classes à projet sportif. « Avec ces classes à projet sportif, les élèves pratiquent le basket entre 1h et 1h30 par semaine, ça leur fait du sport en plus, confie le directeur de l’école, Gaëtan Dartevelle. Dans notre école, située à côté du gymnase Marcel Tschanz, tous les enfants font du basket, dès le CP. C’est bien qu’ils voient à quoi ressemble le Palais des sports ! »

Avant leur entraînement, les joueurs du MBA se sont prêtés au eu des questions-réponses.

« Est-ce-que c’est compliqué d’être coaché par une femme ?

Après un échauffement et une présentation rapide, les basketteurs ont échangé avec les écoliers, qui avaient ramené plusieurs questions dans leurs cartables et laissé leur timidité sur les bancs de l’école. « À quel âge avez-vous commencé le basket pro ? » « Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le basket ? » « Quel étaient votre match le plus triste ? Et le plus heureux ? » Les questions fusent et les messages passent, comme lorsque les élèves demandent aux joueurs s’ils mangent sainement et suivent un régime particulier. « Il faut bien manger, sinon on n’est pas performant sur le terrain, mais aussi pour sa santé, répond l’ailier Lucas Veraghe. Mais il faut aussi se faire plaisir parfois ! » Autre question, autre sujet : « Est-ce-que c’est compliqué pour vous d’être coachés par une femme ? » Morgan Durand se lance, sans filtre : « Ce n’est pas commun, donc on se posait des questions au début, mais en apprenant à la connaître, c’est devenu naturel, c’est quelqu’un qui connaît très bien le basket. » Et Seydou Ndiaye de compléter : « C’est notre entraîneur, on lui doit le respect, ça ne change rien que ce soit une femme ou un homme ! »

Catherine KohlerLes élèves de l’école élémentaire Haut-Poirier ont posé de nombreuses questions aux joueurs du MBA.

A la télé c’est bien, en vrai c’est mieux !

Après la séance de questions-réponses, les joueurs se sont prêtés, de bon cœur, à une séance photo, rejoignant les élèves en tribunes, multipliant les checks, avant de débuter leur entraînement, sous l’œil curieux d’Adam, de Jenna et de leurs 300 camarades. « Ce qui me plaît dans le basket, c’est de dribbler et de mettre des paniers, confie Adam, qui voit les joueurs du MBA pour la première fois. J’aime bien les voir se concentrer sur ce qu’ils font. Je regarde des matchs à la télé, mais en vrai c’est mieux ! » Jenna, elle, a déjà eu l’occasion de pousser les portes du Palais des sports pour encourager les pensionnaires de Nationale 1 : « Au basket, j’aime la solidarité, le fait qu’on s’entraîne ensemble, en équipe, et qu’on s’aide. Je ne suis pas dans un club mais c’est pour bientôt ! » Objectif atteint pour les classes à projet sportif et pour l’adjointe au maire déléguée à l’Education, Chantal Risser : « Les classes à projet sportif ont pour objectif de développer une appétence pour le sport, mais aussi de souder les classes, le sport collectif, c’est aussi un groupe : ils découvrent l’importance du collectif et de la place de chacun dans ce collectif. Le but est que les enfants et leurs parents se rendent compte de l’importance du sport et, pourquoi pas, leur donner envie de rejoindre un club. »

Classes à projet sportif : cinq écoles, cinq disciplines

Expérimentées depuis la rentrée 2021 avec des enfants de CE2 des écoles Pergaud (volley-ball), Haut-Poirier (basket-ball) et Brossolette (échecs), les classes à projet sportif ont été pérennisées, et même développées, avec la possibilité, pour les élèves des écoles Koechlin et Pierrefontaine, de suivre des parcours respectivement axés sur le judo et le rugby. « Nous voulons faire entrer l’excellence dans les écoles publiques, confie Chantal Risser, l’adjointe au maire déléguée à l’Education. Nous travaillons avec l’Education nationale pour offrir des parcours qui offrent la possibilité de poursuivre les pratiques au collège, puis au lycée. »

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