3 bonnes raisons de ne pas manquer le 13e Festival sans nom

30 auteurs, de nombreuses rencontres et tables rondes : la 13e édition du Festival sans nom a lieu les 18 et 19 octobre.
―Catherine Kohler1. Pour rencontrer des auteurs
« Nous aimons bien accueillir des auteurs qui ne sont jamais venus au festival, tout en gardant une ossature solide, avec des habitués comme Olivier Norek ou R.J. Ellory », dixit Luc Widmaier, de la librairie Bisey, par ailleurs vice-président du festival. Comme chaque année, les organisateurs ont choisi de limiter le nombre d’auteurs à 30, afin de permettre au festival de conserver une taille humaine et une proximité avec le public. En plus des habitués comme Anouk Shutterberg, Nicolas Lebel, ou plusieurs auteurs de la Ligue de l’imaginaire, le public pourra rencontrer, pour la première fois : Stéphanie Artarit, David A. Cassan, Maxime Fontaine, Mattias Köping, Florent Marotta, Frédéric Pontarolo, Jean-Marie Pottier, ou encore Stéphane Schmucker. Enfin, le parrain du festival n’est pas un inconnu pour le public, puisqu’il s’agit de Cédric Sire, qui présentera notamment son dernier roman, Survivantes (éd. Albin Michel). « C’est un fidèle du festival, un personnage touchant, qui attire toujours beaucoup de monde, qui a de nombreux fans », confie Dominique Meunier, le président du Festival sans nom.
2. Pour découvrir les grands noms de demain
Si la présence de R.J. Ellory s’est imposée comme une évidence au fil des éditions, le Festival sans nom permet parfois à de jeunes auteurs de s’en faire un. « Nous invitions souvent des auteurs en devenir, confie Dominique Meunier. En 2014, nous avons invité Nicolas Mathieu, qui a obtenu un prix Goncourt quelques années plus tard. » Le festival lui-même remet plusieurs prix, dont le Grand prix du Festival sans nom, devenu une référence et fièrement affiché par les maisons d’éditions, lors des rentrées littéraires. En plus de ce prix, désormais prestigieux, remporté par Nicolas Druart pour son roman Soufre (éd. Harper Collins Noir) l’an dernier, plusieurs prix seront délivrés cette année : un prix décerné par les lecteurs des bibliothèques, un autre par le journal L’Alsace, un prix récompensant le travail effectué par des collégiens dans le cadre d’un concours d’écriture, ainsi que le tout nouveau prix Ensemble pour l’imaginaire, né de la collaboration entre Les Libraires ensemble et la Ligue de l’imaginaire.
3. Pour le riche programme de conférences et de tables rondes
Si le public apprécie la proximité avec les auteurs, le Festival sans nom doit aussi son succès à son riche programme d'animations, qui rythme tout le week-end. Cette année encore, une vingtaine de rendez-vous sont proposés : interview du parrain Cédric Sire ; tables rondes sur des thématiques comme les séquestrations, le true crime ou encore les retrouvailles ; un goûter littéraire avec des collégiens ; des lectures de contes pour enfants ; deux avant-premières de films au cinéma Palace, avec « Dossier 137 » (sélection officielle du Festival de Cannes 2025) et « L’Étranger » de François Ozon, inspiré du roman d’Albert Camus…
Samedi 18 octobre, de 10h à 18h et dimanche 19 octobre, de 10h à 17h, au Campus Fonderie et divers lieux. Entrée libre. + d’infos sur https://www.festival-sans-nom.fr