Culture

Elisabeth Buffet : « Avant, c’était quand même vachement plus facile pour draguer ! »

En tournée aux quatre coins de l’Hexagone avec «Obsolescence programmée », Elisabeth Buffet pose ses valises du jeudi 8 au samedi 10 novembre à 20h30 à L’Entrepôt. Entretien avec cette jeune quinquagénaire,peut-être assagie mais toujours rugissante.

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En tournée aux quatre coins de l’Hexagone avec «Obsolescence programmée », Elisabeth Buffet pose ses valises du jeudi 8 au samedi 10 novembre à 20h30 à L’Entrepôt. Entretien avec cette jeune quinquagénaire,peut-être assagie mais toujours rugissante.

Vous revenez sur scène avec « Obsolescence programmée », titre de votre troisième one woman show. Rassurez-nous, à 50 ans, on a encore la forme ?

(Rires). Je suis partie du constat qu’à 50 ans, il y a pas mal de choses qui déclinent : le physique, le mental… On n’arrive pas toujours à prendre les nouveaux trains qui passent, on est parfois obligé de s’accrocher pour suivre, cela demande davantage d’efforts. Ce troisième opus est une réflexion personnelle sur notre temps, avec beaucoup d’autodérision. Je sais que je ne suis pas si vieille que ça mais avant, c’était quand même vachement plus facile pour draguer ! Aujourd’hui, je suis libre et sage…

On a du mal à croire que vous soyez devenue totalement sage…

Ne nous méprenons pas : quand je dis sage, je veux dire que je vois mieux les choses qu’avant car je suis moins dans la frénésie du monde. Je suis dans la sagesse. Cela dit, quand on a 50 ans, on n’est pas pour autant obligé d’arrêter de boire, de fumer et de faire du zizi ! Même si c’est mon cas, tout le monde n’a pas à le faire, la cinquantaine atteinte. (rires)

Publié le 5 nov. 2018 | Mis à jour le 28 janv.